Il dément avoir diffusé les vidéos de torture des détenus dans la prison de Roumiyé.

Le Hezbollah a fustigé le ministre libanais de la Justice Achraf Rifi, démentant  les accusations injustes qu'il lui a adressées sur la diffusion des vidéos de torture des détenus dans la prison de Roumiyé.


Le Hezbollah a déclaré dans un communiqué mardi que "ces accusations sont infondées et manquent certainement de crédibilité.

Dimanche dernier, la diffusion sur la Toile et les réseaux sociaux libanais d'une scène de torture effectuée par des geoliers de la prison de Roumié contre des détenus islamistes arrêtés pour terrorisme a soulevé une levée de bouclier entre les partisans du ministre de la Justice et ceux du ministre de l'Intérieur, Nouhad al-Machnouk. Sachant que tous les deux appartiennent au parti du Futur. 

"Il est honteux que l'accusateur principal dans cette affaire fuit ses responsabilités face à  sa conscience et devant la loi et l'opinion publique en rejetant les accusations sur les autres", a déploré le communiqué du Hezbollah. En effet, beaucoup d'interrogations sont soulevées sur les images prises le mois d'avril dernier et rendues publiques ces derniers jours. Et ce sont les partisans de Rifi qui sont soupçonnés d'êtres derrière cette manipulation.

Machnouk étant le candidat favori pour succéder au Premier ministre actuel Tamam Salam.

Pour le Hezbollah, "il est déplorable de vivre dans un pays où le ministre de la Justice lance des accusations sans preuves tangibles alors qu'il est chargé de veiller sur le respect  des lois  et sur le bon fonctionnement des institutions judiciaires et légales".

Rifi est l'une des personnalités du Futur les plus violentes dans sa campagne contre du Hezbollah qu'il accuse de tous les maux.