24-04-2024 01:44 AM Jerusalem Timing

Moghreni à Téhéran: Khamenei rappelle aux Européens les maux qu’ils ont causés!

Moghreni à Téhéran: Khamenei rappelle aux Européens les maux qu’ils ont causés!

Deux guerres mondiales en l’espace d’un demi-siècle, et par-dessus tout la création de l’entité sioniste !!

Le guide suprême de la République islamique d'Iran (RII) , l'imam Ali Khamenei, a critiqué les Européens mardi, jour de la première visite en Iran de la chef de l'Union européenne (UE), Federica Mogherini.
   
"Les Européens ont causé les plus grandes guerres de l'histoire qui ont tué beaucoup de gens (...) qui nous ont fait du mal aussi", a écrit le guide sur son compte Twitter.
 "J'ai lu l'histoire européenne. Ces messieurs européens ont provoqué deux guerres mondiales dévastatrices au siècle dernier, deux guerres mondiales en moins d'un siècle", ajoute-t-il.
"C'est après ces guerres que la dangereuse et mortelle excroissance sioniste a été créée au cœur du monde islamique", a-t-il encore tweeté.
   
Une nouveau chapitre

Arrivée à Téhéran pour parler de la mise en œuvre de l'accord nucléaire conclu le 14 juillet entre l'Iran et les grandes puissances (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie, Chine et Allemagne), Mme Mogherini a salué un "nouveau chapitre" dans les relations avec l'Iran.

L'accord nucléaire conclu le 14 juillet entre l'Iran et les grandes puissances va "ouvrir un nouveau chapitre dans les relations entre l'Iran et l'UE", et il s'agit maintenant de le mettre en oeuvre, a dit Mme Mogherini lors d'une conférence de presse avec le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
   
Elle a discuté avec M. Zarif et le président Hassan Rohani de leur volonté commune d'appliquer l'accord qui vise à limiter au nucléaire civil le programme iranien contre une levée progressive et réversible des sanctions internationales, et d'entamer un dialogue de haut niveau.

"De la même façon que des efforts ont été entrepris pour parvenir à l'accord, nous devrions nous concentrer sur son application exacte et complète afin que nos nations et le monde puissent en apprécier les bénéfices", a dit M. Rohani.
"L'Iran a toujours respecté ses engagements", a affirmé de son côté M. Zarif. "Nous avons parlé des mesures qui doivent être prises. Nous atteindrons ce stade d'ici 60 à 70 jours".

Téhéran "continuera à collaborer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), j'espère que les Etats-Unis et l'UE continueront à appliquer leurs engagements", a-t-il ajouté.
   
   
'Dialogue de haut niveau'
  
M. Zarif a en outre affirmé que son pays et l'UE avaient "décidé de commencer une nouvelle phase de dialogue de haut niveau", portant sur la coopération "dans les domaines de l'énergie, des transports, du commerce, de l'environnement, des droits de l'Homme (...) des crises régionales qui représentent une menace pour la région, mais aussi pour le monde entier en particulier l'Europe".
   
Avant sa venue à Téhéran, Mme Mogherini se trouvait à Ryad où elle qualifié l'accord de "signe d'espoir pour le monde entier", tout en assurant qu'elle comprenait "très bien" les inquiétudes saoudiennes.
   
Elle y a notamment entendu les critiques du ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir qui a exprimé sa colère au sujet des "déclarations agressives" de responsables iraniens.
   
Dimanche à Koweït, M. Zarif a estimé que la région n'avait pas besoin "d'un changement de politique de la part de l'Iran mais d'un changement de politique de la part de certains pays qui cherchent les conflits et la guerre", en allusion à l'Arabie saoudite.
   
Le lendemain, à Bagdad, il a de nouveau accusé, sans les nommer, "certains pays de la région" d'attiser la violence.
"Ces déclarations montent en puissance et il y en a beaucoup", a déploré M. Jubeir, "ceci est inacceptable pour nous".
   
Ryad et les autres monarchies du Golfe craignent que la levée des sanctions ne donne à l'Iran davantage de moyens pour soutenir ses alliés régionaux, s'inquiétant d'une influence grandissante de la République islamique, qu'elles accusent d'interventionnisme à Bahreïn, en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen.

L’interventionnisme de ces monarchies arabes  n’étant pas des moindres dans ces mêmes pays , voire ailleurs , les dirigeants arabes n'ont pas encore révélé les véritables causes de leur couroux anti iranienne.

 

Avec AFP