26-04-2024 10:52 PM Jerusalem Timing

Israël veut éliminer la frontière terrestre pour s’accaparer du pétrole en mer!

Israël veut éliminer la frontière terrestre pour  s’accaparer du pétrole en mer!

De nouveau, le Liban est dans la ligne de mire israélienne et ses ressources pétrolières en danger.

Après le scandale du réseau d’internet illégal démantelé au Liban et l’implication israélienne avérée dans cette affaire, un autre projet non moins frauduleux a été découvert. Le plus dangereux dans cette nouvelle affaire sioniste, qui porte atteinte à l’intégrité territoriale du Liban, est qu’elle implique les Nations Unies !

En effet, des informations citées par le journal libanais assafir et attribuées à des sources politiques éminentes libanaises, font état d’une décision officielle israélienne visant à convaincre la communauté internationale que le Liban ne possède pas frontières terrestres au sud !

Exploitant le fait que le Liban n’a pas présenté aux Nations Unies de preuves sur le tracé de ses frontières terrestres, un haut officier israélien a créé la surprise en déclarant devant une instance internationale qu’ « il n’existe pas de frontière terrestre entre le Liban et Israël ». 

Pis encore, cette complicité israélo-onusienne tente d’impliquer certaines parties libanaises disposées à défendre une telle question.

Selon des sources officielles libanaises, cette piraterie israélienne nécessite d’élever le niveau d’alerte au Liban pour y faire face à tous les plans. Pour ces mêmes sources, Israël cherche à réaliser deux objectifs à travers cette mise en doute des frontières libanaises :

-    Eliminer la frontière terrestre pour pousser Israël à reprendre ses violations selon ses considérations sécuritaires à la frontière.

-    S’accaparer des ressources pétrolières et gazières au large de la Méditerranée. Les frontières maritimes constituent une prolongation des frontières terrestres. Ceci permettra donc à Israël de manipuler les frontières terrestres au-delà de la région de Naqoura, pour mettre la main sur une superficie de 860 km de la zone maritime parallèle, riche en pétrole et en gaz.

Des sources officielles libanaises concernées ont rejeté les allégations onusiennes selon lesquelles le Liban n’a pas échangé de correspondances sur ses frontières terrestres. D’après elles, s’exprimant au journal Assafir, le Liban serait « le seul pays du Moyen-Orient à déposer le tracé de ses frontières terrestres auprès de l’ONU ».
Et de citer plusieurs arguments qui infirment les allégations de l’ONU :

-    La frontière terrestre au sud Liban date du mandat français. En 1920, une commission franco-britannique a délimité les frontières entre le Liban et la Palestine occupée en y posant 78 marqueurs de frontière. La ligue onusienne a approuvé ce tracé en 1934. Depuis cette date, le Liban a obtenu une frontière terrestre officiellement reconnue par la communauté internationale.

-    En 1949, date de la trêve de l’accord d’armistice entre le Liban et Israël, les frontières terrestres ont été définitivement tracées. Elles s’étendent de Naqoura aux fermes de Chebaa. Depuis, les Nations Unies ont formé une commission de contrôle en 1949 pour superviser toute violation au long de la frontière internationale.

-    Toutes les résolutions onusiennes, 425, 509 et 520 stipulent que le Liban possède des frontières internationalement reconnues.

-    Le retrait israélien en l’an 2000 est survenu à la base de la résolution 425, soit la frontière reconnue par la communauté internationale.

-    L’ancien secrétaire général de l’ONU Kofi Annan a clairement indiqué dans son rapport que les frontières entre le Liban et Israël sont celles reconnues par l’accord franco-britannique en 1923.

Et ces mêmes sources de rappeler qu’au lendemain du retrait israélien le 25 mai 2000 du Liban, la guerre de la confirmation du tracé frontalier a commencé. Plusieurs réunions ont regroupé le délégué onusien Terry Road Larsen nommé comme médiateur et le colonel Jamil Sayed désigné chef de l’équipe militaire qui négocie au nom de l’Etat libanais.

Le Liban a infirmé les allégations onusiennes à l’époque, prétendant que le tracé des frontières n’est ni définitif ni  certain. Alors qu’Israël a refusé de présenter des documents ou des cartes à l’ONU, le Liban s’est empressé de déposer ses documents auprès de l’ONU pour contourner toute manœuvre sur ce sujet.

L’ONU s’est ensuite résignée à la position et aux preuves libanaises. Mais Kofi Annan a subi de grandes pressions israélo-américaines pour mettre la main sur quelques collines donnant sur les territoires palestiniens.

Annan a alors inventé « la ligne de retrait », une ligne virtuelle visant à confirmer le retrait israélien. Ce que le Liban a rejeté dans une lettre officielle, réitérant que la frontière du Liban est celle qui est reconnue par la communauté internationale.

Enfin, Larsen a tracé une ligne frontalière conforme au tracé officiel, mais elle comprenait 18 violations permettant à Israël de maintenir le contrôle de points vitaux et sensibles donnant sur la Palestine occupée.

Une fois de plus, le Liban a rejeté ce tracé et a pu confirmer le tracé international. A ce jour, Israël occupe les fermes de Chebaa, profitant de l’absence de cartes définitives qui déterminent si ces fermes sont libanaises ou syriennes.
       

Traduit du site Assafir