22-05-2024 01:08 AM Jerusalem Timing

L’armée syrienne à 5km du champ Chaer. Nouvelle attaque chimique anti kurde

L’armée syrienne à  5km du champ Chaer. Nouvelle attaque chimique anti kurde

Un tremblement de terre a été détecté dans les périphéries de la cité antique de Tadmor.

L'armée syrienne se trouve désormais à 5 kilomètre du champ de gaz Chaer, le plus important dans la région de Homs, et situé à 50 km de la cité antique de Tadmor (Palmyre), a rapporté l’agence syrienne Sana.

Ceci a été possible depuis qu'elle a réussi lundi à déloger la milice wahhabite Daesh (Etat islamique) de la hauteur Tal Sawwane , située dans la partie occidentale du champ. Ces derniers jours, plusieurs hauteurs situées au nord et à l’ouest du site avaient été libérées.  

Ce mardi, elle est parvenue aussi à repousser des attaques près de Tadmor, a indiqué l’agence russe Sputnik, citant un communiqué diffusé par le Centre pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.

"Des unités des forces gouvernementales ont repoussé les attaques. Les terroristes ont subi des pertes importantes", lit-on dans le document.

La semaine dernière, l'OSDH avait affirmé que les djihadistes takfiristes de Daesh avaient infligé un revers à l'armée syrienne en isolant la ville antique libérée des mains de cette milice le 27 mars dernier de tous les côtés sauf au sud-ouest.



Un séisme, une attaque?

Ce mardi encore, un tremblement de terre enregistré dans les quartiers périphériques de Tadmor est soupçonné d'avoir été provoqué par une attaque souterraine de Daesh.

Selon Sputnik, le tremblement a été détecté par le Centre sismologique euro-méditerranéen qui a enregistré une magnitude 4,4.

Le même jour, l'agence d'information syrienne SANA a fait état d'un séisme à Palmyre, précisant que son épicentre se trouvait à 10 kilomètres de profondeur et à 18 kilomètres du site historique inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Il aurait pu résulter d'une attaque de Daesh contre le champ gazier, a cru deviner Sputnik.

Pas de nouvelle base militaire

Par ailleurs, le ministère russe de la defense a dementi des allégations vehiculees par l’agence americaine Associated Press, sur la construction d’une nouvelle base militaire dans la cité antique.

«Il n’y a pas de nouvelle base militaires sur le territoire de la ville syrienne de Palmyre et il n’y en aura jamais», a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, le major-général Igor Konachenkov.

l’agence avait comme sources une organisation américaine patrimoniale et un important archéologue syrien, ainsi que des images de satellite qui auraient montré des constructions aux abords de la cité antique.

Pourtant, comme le général Igor Konachenkov l’affirme, les images montrent quelque chose d’autre.

«Les images satellite de cette région postées par l’UNESCO et auxquelles AP fait référence montrent un camp temporaire du Centre de déminage international des forces russes de Défense qui ont déminé le site archéologique de Palmyre. L’installation de ce camp temporaire avant le déminage de la région a été approuvée par le ministère de la Culture et d’autres ministères syriens», a souligné le porte-parole.

De plus, Maamoun Abdulkarim, chef du département des Antiquités et des Musées à Damas que l’agence mentionne en tant que source, a lui-même confié à AP : «Daesh est proche de la ville et la présence des troupes russes et syriennes est importante pour garantir que le site reste aux mains du gouvernement».


Enième attaque chimique


A Alep, le quartier kurde cheikh Maqsoud a de nouveau été bombardé  à l’aide de roquettes contenant un gaz toxique, a indiqué une source des forces de défense nationale syrienne pour l’agence russe Novosti.

Ils ont été tirés à partir du quartier occupé par les milices de Fateh-Halab, Boustane al-Bacha.

Le bilan des tués et blessés n'a pas encore été établi.

Sachant que le mois d’avril dernier, l’attaque au gaz chimique contre ce quartier avait été revendiquée par Jaïch al-Islam, la milice soutenue par l’Arabie saoudite.