18-04-2024 01:41 PM Jerusalem Timing

La députée Jo Cox était pro palestinienne et son assassin pro sioniste

La députée Jo Cox était pro palestinienne et son assassin pro sioniste

Une version parallèle à la version officielle.

Il y a une version « officielle » de la mort de la jeune députée britannique Jo Cox, abattue par un individu de 52 ans en fin de semaine, à quelques jours du référendum sur la sortie ou non du Royaume-Uni de l’Union européenne (le Brexit).

Ainsi, parce que Jo Cox était favorable au maintien dans l’UE, et que son assassin, Thomas Mair, lui a tiré dessus en criant « Britain First ! » (« La Grande-Bretagne d’abord ! »), l’assassinat serait imputable au climat électoral tendu avant un scrutin indécis.

’est sans doute là passer sous silence des caractéristiques essentielles liées à cet ignoble assassinat de la parlementaire travailliste, âgée de 41 ans et mère de deux enfants.
D’abord, parce que Jo Cox était connue pour son engagement sans failles en faveur des droits du peuple palestinien, de la défense des enfants palestiniens martyrs d’un occupant cruel, de la dénonciation du siège inhumain de Gaza et de la campagne citoyenne de boycott d’Israël (BDS) tant que cet État violera le droit international.

On doit notamment à Jo Cox un rapport parlementaire implacable sur la torture et les arrestations de centaines d’enfants palestiniens par l’armée d’occupation, au mépris de toutes les conventions internationales.

Tant en Grande-Bretagne, où la Palestine Solidarity Campaign (PSC) lui a rendu hommage, que dans les territoires palestiniens occupés, l’engagement de Jo Cox pour le droit et la justice ont été soulignés.

Quant à son assassin, Thomas Mair, 52 ans, son pedigree d’extrême droite a certes été évoqué à partir du moment où il hurlait « Britain First ! » en tirant sur sa victime.

Mais personne, dans les grands médias, n’a cherché à aller plus loin, et à décrire ce qu’est réellement le groupe Britain First.

Nos camarades britanniques se sont chargés de cet éclairage.

À l’instar d’autres groupes d’extrême droite en Europe, dont certains sont des antisémites patentés (voir ci-dessous une photo de Thomas Mair faisant le salut hitlérien – le vrai pour le coup), Britain First ajoute clairement à son programme islamophobe le soutien à la politique israélienne.

Britain First, le groupe de Mair, vient ainsi de se vanter publiquement, sur son site, d’avoir été prêté main forte à des sionistes officiels pour tenter de perturber une manifestation de solidarité avec la Palestine.

Le reportage publié par Britain First ne laisse pas de place au doute de ce point de vue.

Comme quoi, et ce n’est pas la première fois que nous sommes amenés à le dire, la détestation des "sémites" (qu’ils soient d’obédience juive, musulmane ou autre) et l’adoration de la clique de Netanyahou peuvent parfaitement faire bon ménage.

 

Source : Euro-Palestine