19-04-2024 09:10 AM Jerusalem Timing

Le bureau de Sayed Sistani construit des logements aux déplacés irakiens

Le bureau de Sayed Sistani construit des logements aux déplacés irakiens

Une cellule terroriste dormante démantelée à Bagdad.

Le bureau de la plus haute instance religieuse chiite d’Irak, l’ayatollah Sayed Ali Sistani, a construit un complexe résidentiel pour abriter les familles des déplacés ayant fui la barbarie de Daech et les combats.

Dans un communiqué dont le site Sumaria news a obtenu une copie, on indique : « compte tenu des conditions difficiles dans laquelle vit notre chère patrie, et face au laxisme du gouvernement qui n’a pas pu assurer d’abri sûr aux déplacés des régions occupées par Daech, le bureau de son éminence le guide religieux Sayed Ali Sistani a construit un complexe résidentiel. Les familles qui ont dû quitter leurs domiciles et leurs biens, par crainte des agressions des bandes criminelles y trouveront refuge ».

Et d’expliquer : « Le complexe se situe sur la route reliant la ville sainte de Najaf à Karbala. Dans la première étape, 300 unités résidentielles ont été construites pour abriter 300 familles. Chaque logement, doté d’un système d’isolation, est d’une superficie de 40 m², et est composé d’une chambre à séjour, d’une cuisine, de deux chambres à coucher et d’une toilette».

La plus haute instance religieuse avait salué les victoires des forces sécuritaires, soutenues par le Hached Chaabi et les fils de tribus, dans la libération de la ville de Falloujah, appelant à libérer tous les territoires irakiens, et promettant de prendre soin des déplacés jusqu’à leur retour chez eux.

Démantèlement d’une cellule terroriste

Sur le terrain, le commandement des opérations conjointes irakiennes a révélé le démantèlement d’une cellule terroriste qui comptait mener des attentats terroristes dans la capitale Bagdad. 

Selon le porte-parole du commandement, le colonel Yehya Rassoul, les renseignements militaires ont mené une opération préventive lors de laquelle ils ont arrêté trois personnes, et saisi des armes, des ceintures explosives et des équipements.

De même source on indique que ces explosifs ont été acheminés à Bagdad de la ville de Ramadi dans la province d’al-Anbar.

Et d’assurer que d’autres plans sécuritaires seront mis en vigueur dans la capitale pour éliminer les cellules terroristes dormantes.

De nouvelles victimes civiles
   
   Entretemps, la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis et qui se dit combattre le groupe Daech a reconnu jeudi de nouvelles victimes civiles dans des bombardements en Irak et Syrie ces derniers mois, portant à 55 le nombre total de victimes officiellement reconnues depuis le début de la campagne.

Cette coalition ne reconnait les victimes civiles qu'après de longues procédures d'enquête. Elle est accusée de sous-estimer largement leur nombre.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les frappes de la coalition en Syrie ont tué environ 600 civils, dont 136 enfants.  
   Airwars, une autre ONG de Londres, estime de son côté que le nombre total de personnes tuées par la coalition en Syrie et en Irak dépasse les 1.500.

   Les nouvelles victimes civiles ont été confirmées jeudi dans un communiqué du Centcom, le commandement militaire américain au Moyen-Orient.
   Elles comprennent notamment trois personnes tuées lors d'une frappe contre une réserve d'argent du groupe Daech, le 5 avril à Mossoul, en Irak.

Quatre autres ont été tuées le 29 avril, également à Mossoul, dans une frappe visant l'Australien Neil Prakash, considéré comme un recruteur influent de l'EI.

Une munition - bombe ou missile - a "touché trois civils sur la route et un civil dans un bâtiment adjacent", selon le communiqué du Centcom. Neil Prakash avait également été tué dans la frappe.

Dans un troisième cas, le 26 avril, près de Qayyarah en Irak, un civil est mort parce qu'il est apparu de manière « inopinée » près de la cible, alors que le tir était déjà parti, a indiqué le Centcom.

"Nous regrettons profondément les pertes non intentionnelles de vies
humaines et les blessures résultant des bombardements, et nous exprimons notre compassion" à toutes les personnes concernées, a indiqué le commandement militaire américain.

La coalition a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête formelle sur une frappe le 19 juillet près de Minbej, qui a fait au moins 56 morts selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme.


Source: Alalam, Sumaria, AFP