29-03-2024 08:07 AM Jerusalem Timing

Piratage des Démocrates US: la Russie portera à nouveau le chapeau

Piratage des Démocrates US: la Russie portera à nouveau le chapeau

Le journal américain The New York Times (NYT) a même dévoilé le nom du groupe de hackers qui aurait perpétrée cette cyber-attaque impertinente — Fancy Bear.

Un bouc émissaire par excellence: la dernière cyber-attaque contre le Parti démocrate (Etats-Unis) aurait été perpétrée par les… services de renseignement russes.

Des responsables du Parti démocrate américain ont affirmé vendredi avoir été la cible d'un nouveau piratage informatique, la campagne d'Hillary Clinton se disant également victime d'une cyber-attaque, une semaine après une vaste fuite d'emails ayant en partie assombri la convention démocrate.

Le comité démocrate chargé de lever des fonds pour les élus du Congrès (DCCC) a fait l'objet d'un "incident lié à la cyber-sécurité", a révélé sa responsable nationale de communication, Meredith Kelly.

"L'enquête est en cours. A partir des informations dont nous disposons, les enquêteurs nous ont indiqué qu'il y avait des similitudes avec d'autres faits récents, y compris le piratage du comité national démocrate" (DNC), a-t-elle précisé dans un communiqué.

Concernant le suspect, certains responsables démocrates ainsi que des agences spécialistes de la cyber-sécurité n'hésitent pas, comme à leur habitude, à accuser Moscou d'avoir cherché à influencer la campagne électorale en faveur du républicain Donald Trump en orchestrant cette fuite d'emails embarrassants.

Le journal américain The New York Times (NYT) a même dévoilé le nom du groupe de hackers qui aurait perpétrée cette cyber-attaque impertinente — Fancy Bear. Il est à noter que ce groupe de cybercriminels serait de mèche avec les services secrets russes. Du moins, c'est ce qu'estime le NYT, qui s'abstient toutefois de présenter des preuves tangibles.

De son côté, le Kremlin a catégoriquement démenti ces propos, tout en insistant sur le fait que la Russie "évite toute action qui pourrait être qualifiée d'ingérence dans le processus électoral des autres pays".

La semaine passée, trois jours avant l'ouverture de la convention démocrate, WikiLeaks avait publié le 22 juillet près de 20.000 messages piratés des comptes de sept responsables du Parti démocrate. Ces courriels montraient notamment la méfiance et le mépris de responsables du parti pour Bernie Sanders, l'ex-rival de Mme Clinton pour la primaire démocrate.