29-03-2024 12:29 AM Jerusalem Timing

La Russie a déployé en Crimée des systèmes antimissiles S-400

La Russie a déployé en Crimée des systèmes antimissiles S-400

Et la question qui s’impose : Cette action russe intervient-elle avant ou après que l’Ukraine ait lancé l’alerte terroriste partout dans le pays?

La Russie a annoncé vendredi avoir déployé des systèmes de défense antiaérienne et antimissile dernier cri S-400 en Crimée où la tension est montée ces derniers jours.
   
Un régiment russe basé en Crimée a "reçu le système de défense antiaérienne Triumph", a indiqué un communiqué militaire cité par les agences de presse russes.

Cette décisin est intervenue après que le Service de sécurité de l'Ukraine a lancé l'alerte terroriste partout dans le pays et décrété le niveau maximal de menace terroriste à la frontière criméenne.

" Le rouge (menace réelle) est introduit dans les régions de Donetsk et de Lougansk et à la frontière criméenne", lit-on dans le communiqué de presse du Service ukrainien de sécurité.

Jeudi, le président ukrainien branché Piotr Porochenko a ordonné, via son compte Twitter, de mettre en état d'alerte des unités ukrainienne à la frontière avec la Crimée et avec le Donbass.

En outre, le Service national des gardes-frontières d'Ukraine a conseillé à ses citoyens de ne pas voyager en Crimée.

Mercredi10 août, l'état-major des Forces armées ukrainiennes a annoncé le lancement, dans le sud du pays notamment, tout près de la Crimée, des exercices militaires des unités marines et des troupes côtières de missiles et d'artillerie.

Dans la nuit du 7 au 8 août, des unités spéciales du ministère ukrainien de la Défense ont entrepris une tentative de percée dans la péninsule criméenne, qui a finalement avorté. Deux militaires russes ont trouvé la mort dans le pilonnage depuis le territoire ukrainien.

Les saboteurs ukrainiens ont avoué avoir suivi une formation spéciale au sein de la Direction principale de renseignement du ministère ukrainien de la Défense, avec lequel ils ont largement coopéré. Ils faisaient tous partie d'un des groupes envoyés sur la péninsule russe par le renseignement ukrainien.

 

Avec AFP et Sputnik