25-04-2024 07:51 AM Jerusalem Timing

Espagne: 7 arrestations dans une enquête sur le recrutement de femmes pour Daech

Espagne: 7 arrestations dans une enquête sur le recrutement de femmes pour Daech

L’opération a été menée avec la coopération de la Direction générale de surveillance du territoire marocaine.

Sept personnes ont été arrêtées mardi en Espagne et au Maroc dans le cadre d'une enquête sur le recrutement de femmes devant être envoyées en Syrie et en Irak pour le compte de l'organisation takfiriste Daesh (Etat islamique-EI), a annoncé le ministère de l'Intérieur espagnol.

Quatre femmes, dont une mineure, et trois hommes ont été interpellés à Barcelone, et aussi dans la ville marocaine de Castillejos, à 2 km de Ceuta, a ajouté la même source dans un communiqué précisant que la Direction générale de surveillance du territoire marocaine avait coopéré à l'opération.

"Toutes les personnes interpellées sont accusées d'être des membres d'un réseau de recrutement et d'envoi de femmes sur le front syro-irakien de l'organisation terroriste Daech", précise le communiqué, ajoutant que des perquisitions étaient encore en cours mardi matin.

Il relève que l'opération a été menée avec la coopération de la Direction générale de surveillance du territoire (DGST) marocaine.

Dans un texte distinct, le ministère marocain de l'Intérieur a signalé que les deux personnes interpellées à Fnideq étaient les principaux responsables de cette cellule, dont les membres étaient en contact avec des "combattants marocains au sein de Daech qui planifient des attaques" au Maroc.

Une centaine d'Espagnols auraient rejoint les rangs de "milices takfiristes" en Irak ou en Syrie, selon l'ambassadeur d'Espagne en Irak, Jose Maria Ferre de la Pena.

Ce chiffre est relativement faible par rapport aux centaines de takfiristes français, britanniques ou allemands impliqués.

Des représentants d'une quarantaine de pays sont réunis actuellement à Marrakech (sud) pour débattre d'une série de "bonnes pratiques" destinées à mieux lutter contre cette "menace grandissante", dans le cadre d'un groupe de travail co-présidé par le Maroc et les Pays-Bas.

Sur le plan national, Rabat a adopté en septembre un projet de loi complétant sa législation antiterroriste. Il a lancé dans la foulée un nouveau dispositif de sécurité, baptisé "Hadar" ("Vigilance").