24-04-2024 06:04 PM Jerusalem Timing

Omar le Tchétchène, l’un des principaux chefs de Daesh, tué en Irak

Omar le Tchétchène, l’un des principaux chefs de Daesh, tué en Irak

Un coup dur pour Daesh, à l’heure où s’intensifient les préparations pour reprendre Mossoul aux takfiristes.

Omar al-Shishani dit "Omar le Tchétchène", l'un des commandants les plus en vue du groupe takfiro-wahhabite Daesh, a été tué en Irak, a rapporté mercredi une agence liée à l'organisation, un coup dur pour Daesh, à l'heure où s'intensifient les préparations pour reprendre Mossoul aux takfiristes.

"Omar le Tchétchène" est un trentenaire reconnaissable à son abondante barbe rousse et occupant des fonctions similaires à un "ministre de la Défense" au sein de l'organisation takfiriste.

Citant "une source militaire", Amaq, une agence liée à Daesh, a rapporté qu'Omar al-Shishani avait été tué "dans la ville de Charqat alors qu'il participait (à la bataille) pour repousser la campagne militaire contre la ville de Mossoul", le bastion de Daesh dans le nord de l'Irak.

Amaq n'a pas précisé quand, ni dans quelles circonstances Omar al-Shishani avait été tué.

Sa mort, si elle est confirmée, est un nouveau coup porté à Daesh.

L'organisation radicale a subi plusieurs défaites face aux forces irakiennes depuis le début de l'année, dont la perte de la grande ville de Fallouja, et s'attend à une prochaine offensive de l'armée irakienne pour reprendre Mossoul, son bastion en Irak depuis juin 2014.

'L'un des meilleurs stratèges de Daesh'      

Omar al-Shishani "a occupé plusieurs responsabilités à la tête de l'organisation militaire de Daesh, dont le ministère de la guerre", avait indiqué Peter Cook, le porte-parole du Pentagone, en mars.

"Omar le Tchétchène", de son vrai nom Tarkhan Tayumurazovich Batirashvili, était de nationalité géorgienne. Il était né en 1986 d'un père chrétien et d'une mère musulmane.

Pour le Pentagone, sa mort allait "affecter la capacité de Daesh à recruter des combattants étrangers, spécialement de Tchétchénie et du Caucase" et sa capacité à "coordonner la défense de ses bastions" de Raqa en Syrie et de Mossoul en Irak.

Une biographie écrite par un sympathisant de Daesh et publiée en ligne le décrivait comme "l'un des meilleurs stratèges" qui n'a "jamais perdu aucune de ses batailles".