28-03-2024 01:33 PM Jerusalem Timing

Avion russe abattu: un "mauvais message" envoyé "aux terroristes", selon Zarif

Avion russe abattu: un

Cela "fait croire" en effet aux groupes takfiristes dont Daesh, "qu’ils peuvent continuer leurs activités terroristes en tirant partie de la division" parmi ceux qui les combattent.

L'avion russe abattu mardi par la Turquie à sa frontière avec la Syrie envoie "un mauvais message aux groupes terroristes" et démontre le besoin "d'une lutte internationale unie" pour les combattre, a estimé le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.

"Cet acte montre une fois encore le caractère sensible de la situation en Syrie et son effet sur la paix et la sécurité mondiales, ainsi que la nécessité d'une lutte internationale unie pour combattre le terrorisme", a déclaré M. Zarif lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov mardi soir, selon Hossein Jaber-Ansar, porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Téhéran, cité par l'AFP.

"De tels actes peuvent mener à une escalade de la crise syrienne et envoient un mauvais message aux groupes terroristes", a-t-il estimé.

Cela "fait croire" en effet aux groupes takfiristes dont Daesh, "qu'ils peuvent continuer leurs activités terroristes en tirant partie de la division" parmi ceux qui les combattent.

La Turquie a abattu mardi un avion militaire russe au dessus d’une région frontalière syrienne, provoquant la colère du président russe Vladimir Poutine qui a dénoncé "un coup de poignard dans le dos".

La Russie est avec l'Iran le principal soutien du pouvoir syrie à l’encontre des miliciens takfiristes, alors que les Occidentaux et la Turquie veulent que le président syrien Bachar el-Assad quitte le pouvoir.

Le président Poutine, en visite lundi à Téhéran, y a rencontré le guide suprême, l'ayatollah Sayed Ali Khameni, plus haute autorité politique et religieuse d'Iran, mais également chef suprême des armées. Ils ont affiché leur entente parfaite pour rejeter toutes "tentatives extérieures de dicter" son avenir à la Syrie.