Le mouvement Amal a condamné la décision prise par le gouvernement libanais de s’emparer des armes de la résistance, l’accusant d’avoir agi contrairement aux dispositions du discours d’investiture du Président de la république et d’avoir violé le contenu de sa déclaration ministérielle.
Dans un communiqué publié ce mercredi, Amal a regretté « l’empressement du gouvernement à offrir de nouvelles concessions gratuites à l’ennemi israélien », soulignant que « le gouvernement aurait dû concentrer ses efforts sur la consolidation du cessez-le-feu et l’arrêt de la machine à tuer israélienne, qui a fait jusqu’à présent des centaines de martyrs et de blessés libanais ».
Le communiqué ajoute que « depuis l’adoption de l’accord de cessez-le-feu le 27 novembre 2024, le Liban a pleinement respecté toutes ses dispositions et reste déterminé à mettre en œuvre ce qui lui est demandé, sur la base de ce qui a été approuvé par les gouvernements précédent et actuel.»
Il a souligné que « dès les premiers instants, l’ennemi israélien n’a respecté aucune des clauses de l’accord. Au contraire, il a poursuivi son agression par des frappes aériennes et des assassinats par drones, violant l’espace aérien libanais et continuant d’occuper de vastes étendues de territoire, y compris les cinq Collines.»
« L’occupation continue d’empêcher les habitants des villages frontaliers de rentrer chez eux après les avoir complètement détruits, en violation flagrante de toutes les lois et accords internationaux », a rappelé le mouvement Amal.
Et de conclure que la réunion du cabinet qui devrait se tenir demain jeudi devrait constituer « une occasion de rectification et de retour à la solidarité nationale telle qu’elle était ».



