Le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, a affirmé que « l’État égyptien dispose d’un plan clair pour faire face à toute répercussion potentielle de la situation dans les territoires palestiniens », expliquant que « des préparatifs sont en cours au sein de divers organismes et ministères de l’État pour faire face à tout scénario ».
Madbouly a déclaré que « l’Égypte ne permettra en aucun cas le déplacement de Palestiniens ni la liquidation de la cause palestinienne », soulignant que « les propositions concernant le Grand Israël sont suivies de près et étudiées afin d’élaborer diverses contre-mesures ».
Madbouly a noté la nécessité de « sensibiliser les citoyens égyptiens aux défis auxquels l’État est confronté à ce stade, insistant sur l’importance d’analyser et de clarifier les tentatives de redessiner la carte en cours dans la région et dans le monde, qui visent clairement l’Égypte ».
Il a ajouté que « la capacité de toute partie à nuire à l’Égypte commence de l’intérieur », indiquant que « la cohésion interne de tous les secteurs de l’État, en particulier du citoyen égyptien, est la principale garantie de la protection de la patrie ».
Le Fonds monétaire international (FMI) ne nous dicte rien, et c’est nous qui déterminons le programme de réformes économiques
Concernant la question économique, Madbouly a précisé que « le FMI ne dicte pas à l’Égypte la conduite à tenir en matière économique ».
Il a déclaré : « Nous avons compris qu’il serait imprudent de proposer une réforme à un moment précis, mais plutôt de la reporter. Nous l’avons déterminé dans le cadre du Document sur la propriété de l’État, par exemple. Le FMI intervient et dit : “Vous n’avez pas atteint les objectifs convenus”, et nous, en tant que FMI, ne vous les imposerons pas. Nous affirmons que l’intérêt supérieur de l’État commande d’attendre la mise en œuvre de certains objectifs. Par conséquent, le FMI ne dicte rien au gouvernement égyptien ».
Il a affirmé que « l’État a une dimension sociale constante, et c’est pourquoi nous avons décidé de reporter certaines révisions, car elles sont dans l’intérêt de l’État et des citoyens, malgré ces objectifs ».
Les propos de Madbouly ont été tenus lors d’une réunion avec les rédacteurs en chef de journaux, à laquelle ont participé Diaa Rashwan, directrice du Service d’information de l’État ; Khaled Abdel Aziz, président du Conseil supérieur de régulation des médias ; Abdel Sadek El-Shorbagy, président de l’Autorité nationale de la presse ; Ahmed El-Moslemany, président de l’Autorité nationale des médias ; et les rédacteurs en chef de journaux et de sites d’information. La réunion a permis d’aborder un certain nombre de questions locales, régionales et internationales.
Source: Médias



