Dans un discours commémorant le premier anniversaire du martyre des deux secrétaires généraux du Hezbollah (sayyed Hassan Nasrallah et sayyed Hachem Safieddine), le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a affirmé que « la résistance a atteint un certain niveau de rétablissement jihadiste dont je ne préciserais pas » ajoutant « nous progressons dans notre rétablissement et sommes prêts à défendre le pays contre toute attaque de la part de l’ennemi israélien ».
Cheikh Qassem a souligné que « tous les exploits du parti, qui continuent de progresser, s’inscrivent dans une course contre le projet américano-israélien ». Il a indiqué que « la résistance a devancé ce projet voire elle a réussi à rester et à prouver sa présence sur le terrain et sur la scène politique, aucune des deux parties ennemies n’ayant pu atteindre ses objectifs politiques malgré ses efforts de guerre directe et indirecte ».
Cheikh Qassem s’est adressé à ceux qui « ignorent les véritables objectifs des Américains, de l’occupation israélienne envers le Liban », les exhortant à écouter les déclarations publiques de responsables américains tels que Tom Barrack. Barrack a déclaré : « L’occupation israélienne domine cinq positions au Liban-sud et ne s’en retirera point, et si le gouvernement veut rétablir la stabilité, il doit désarmer le Hezbollah ».
Cheikh Qassem a rappelé les propos de Barrack selon lesquels « les Etats-Unis n’interviendront pas pour désarmer le Hezbollah, c’est l’occupation israélienne qui continuera de le faire », notant que ses propos lui conférent ainsi une légitimité de poursuivre son agression ou toute agression future contre le Liban ».
Cheikh Qassem a ajouté : « Barrack a déclaré : Nous ne voulons pas armer l’armée pour lutter contre l’occupation israélienne. Nous l’armons pour combattre le Hezbollah », et donc je vous demande : le projet américain au Libanne serait-il pas de pousser l’armée à affronter son propre peuple » ?
Cheikh Qassem a poursuivi, citant les déclarations de Barrack : « Barrack a déclaré que le Hezbollah est notre ennemi, tout comme l’Iran, et que nous devons couper la tête de ces serpents et empêcher leur financement. C’est le seul moyen de mettre un terme au Hezbollah », ajoutant « les Américains affirment vouloir désarmer le parti – c’est-à-dire désarmer le Liban – et l’occupation israélienne ne se retirera point, car Netanyahu souhaite imposer ce qu’il appelle le Grand Israël, et l’armement de l’armée est uniquement destiné à combattre le Hezbollah ».
S’adressant aux sceptiques, Cheikh Qassem les a interrogés : « Faut-il plus que ces déclarations pour comprendre que les Etats-Unis cherchent à détruire le Liban et à en faire une annexe de l’entité d’occupation israélienne ? »
Cheikh Qassem a affirmé que « cette situation était claire pour nous dès le début, mais elle est devenue plus évidente et criante après les déclarations de Barrack, et si la Résistance rappelle ces faits, elle le fait pour ceux qui doutent de la malveillance des objectifs américains ».
Notre vision se résume en sept points et la résistance est nécessaire pour protéger la souveraineté du Liban.
Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a expliqué que « la vision du parti se résume en sept points fondamentaux qui guident sa position nationale et stratégique face aux défis actuels ».
Premièrement : Nous considérons la menace que représente l’occupation israélienne pour le Liban comme une menace existentielle qui menace à la fois la résistance et le Liban.
Deuxièmement : Le désarmement signifie dénuder le Liban de sa force défensive ; il est une réponse aux exigences de l’occupation israélienne et la réalisation de ses objectifs.
Troisièmement : Nous ne tolérerons pas le désarmement et nous affronterons une bataille comparable à celle de Karbala, car nous sommes engagés dans une bataille existentielle et nous en sommes capables.
Quatrièmement : Le problème est que l’occupation israélienne ne permettra pas au Liban de parvenir à la stabilité, et nous rejetons tout projet qui serve les intérêts de l’occupation, même s’il est couvert par une façade nationaliste. Il est clair que le Liban a mis en œuvre sa part de la résolution 1701 ; il faut donc que la partie israélienne la mette en œuvre.
Cinquièmement : Le gouvernement libanais est responsable de la réalisation simultanée des quatre priorités : mettre fin à l’agression, retrait de l’occupation israélienne du Liban-sud, libérer les prisonniers et lancer le processus de reconstruction.
Cheikh Qassem a poursuivi : « il est temps au gouvernement d’accomplir son devoir au lieu de se laisser distraire par des questions secondaires superficielles et dénuées de sens ». Il a précisé : « Que le gouvernement accomplisse son devoir, notamment en matière de reconstruction, et qu’il consacre un budget à la reconstruction, aussi modeste soit-elle. Il faut ouvrir la porte et commencer les travaux », ajoutant « ensuite, grâce aux dons, aux pays et à divers moyens, nous pourrons mener à bien la reconstruction ».
Cheikh Qassem a souligné « la nécessité pour le gouvernement de placer la souveraineté nationale au cœur de ses priorités et de s’efforcer de la concrétiser », affirmant qu’« il n’y aura pas de souveraineté nationale tant que le Liban restera un territoire occupé, qu’un seul centimètre carré de son territoire sera occupé et que les attaques se poursuivront jour et nuit ».
Il a expliqué que la souveraineté nationale signifie « empêcher l’occupation israélienne de se maintenir au Liban, déployer l’armée libanaise à la frontière et empêcher toute agression ou occupation par l’ennemi israélien, quelle qu’en soit la forme ».
Sixièmement, Cheikh Qassem a affirmé que « le Liban est un pour tous ses citoyens et nous sommes attachés à l’unité nationale interne, mais l’objectif principal est de faire front commun contre l’ennemi, l’occupation israélienne ». Il a souligné : « Nous sommes présents et œuvrons pour la renaissance du Liban dans tous les domaines ».
Septièmement, Cheikh Naim Qassem a appelé à un Liban fort, avec la résistance comme fondement de sa force, dans le cadre d’une stratégie de sécurité nationale ».
Mesures concrètes pour la mise en œuvre des sept points : La résistance est notre choix, non la reddition
Cheikh Naïm Qassem a souligné la nécessité de prendre plusieurs mesures concrètes pour mettre en œuvre les sept points précédemment présentés par le parti, insistant sur le fait que « la résistance et la défense sont l’option à privilégier, et non la soumission aux menaces ».
Cheikh Qassem a déclaré : « Nous ne devons pas céder aux menaces d’agression, mais plutôt les affronter par la défense, et non par la reddition. » Il a insisté : « Nous ne devons pas céder à la menace de privation d’aide, mais plutôt y faire face en nous appuyant sur nos capacités et en luttant contre la corruption interne afin d’ouvrir la voie à la régularité institutionnelle et au renforcement des capacités internes ».
Il a appelé à la mise en œuvre de l’accord de Taëf, qui prévoit la prise de toutes les mesures nécessaires pour libérer tous les territoires libanais de l’occupation israélienne, étendre la souveraineté de l’État sur l’ensemble de ses territoires et déployer l’armée libanaise à l’intérieur de la zone frontalière libanaise internationalement reconnue ». Il a ajouté : « La première étape est de parvenir à la libération de notre terre par tous les moyens, y compris la résistance, sans oublier le rôle essentiel joué par l’armée libanaise ».
Il a estimé que « certains points de l’accord de Taëf attendent depuis 35 ans d’être mis en œuvre. Ainsi, nous exigeons la mise en œuvre de l’article 7 de la deuxième clause de l’accord de Taëf, qui consiste à l’élection du premier parlement sur une base nationale et non confessionnelle ». Il a également appelé à « la création d’un Sénat où toutes les familles religieuses soient représentées et dont les pouvoirs soient limités aux questions cruciales ».
Cheikh Qassem a insisté à ce que « les prochaines élections législatives se tiennent à temps, conformément à la loi en vigueur, afin de ne pas les retarder », s’étonnant que « depuis 35 ans, nous n’avons pas appliqué l’Accord de Taëf, et auj. quelqu’un se permet d’interpréter l’accord de Taëf qui définit dans son texte que toute mesure de confrontation contre l’occupation implique que la résistance en fasse partie intégrante. Après avoir accepté que la résistance durant 34 ans fasse partie de la confrontation, quelqu’un vient nous dire à la fin de cette ère : « Non, nous n’acceptons pas la résistance », pis encore que l’interprétation de Taëf soit différente : 34 années d’interprétation étaient erronées, et maintenant, l’interprétation est correcte, ô gouvernement libanais !!!!! »
« Allez mettre en œuvre ce qui a été écrit et conclu dans l’Accord il y a 35 ans et qui n’a pas été appliqué jusqu’à ce jour. Ne vous attaquez pas à ce qui a été correctement appliqué pendant 34 ans et ne commettez pas de violation. Vous avez commis un péché en décidant de désarmer la résistance. Corrigez ce péché afin que Dieu vous accorde le succès, au moins pour que vous puissiez travailler ensemble à la réalisation de vos objectifs », a-t-il martelé.
Cheikh Qassem a ajouté : « Nous construisons notre pays ensemble, et il nous appartient à tous. Ceux qui acceptent une patrie qui élimine leurs partenaires et les tue aux mains de leurs ennemis sont des rêveurs et des illusionnistes. Ils perforent le navire avec leur point de vue, mais il coulera avec tout le monde. Nous devons être unis pour protéger ce pays ».
S’adressant à ceux qui demandent d’utiliser l’armée libanaise pour combattre son propre peuple : « Ils veulent que l’armée libanaise combatte leur propre peuple, nous soutenons l’armée libanaise dans sa lutte contre le véritable ennemi et pour soutenir son peuple. Nous serons toujours à ses côtés, comme toujours ».
La résistance a déjoué le plan d’élimination du Hezbollah et a démontré sa capacité à se rétablir et à persévérer dans sa mission
Le secrétaire général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a souligné que « la résistance, durant l’année du martyre, était confrontée à une guerre majeure d’ampleur mondiale. L’ennemi israélien, soutenu par les États-Unis et les pays européens, était et est le principal outil pour mettre fin à la résistance et ouvrir la voie à l’établissement d’un Grand Israël dans la région, lui permettant ainsi de se maintenir, de s’étendre et d’imposer sa volonté ».
Cheikh Qassem a rappelé que « l’occupation israélienne a assassiné des dirigeants, détruit des installations en de nombreux endroits et mené deux opérations terroristes de grande envergure en quelques jours seulement, causant des milliers de blessés et des martyrs. Or, si une armée, voire un groupe d’Etats, avait subi ces coups mêmes coups violents, il se serait rapidement effondré, ce à quoi l’ennemi israélien s’attendait ».
Il a ajouté : « Mais nous avons repris l’initiative dans les affrontements avec l’ennemi, élu un nouveau secrétaire général et reconstruit le commandement jihadique en remplaçant les martyrs par de nouveaux commandants. Nous avons poursuivi le combat sans relâche jusqu’à la conclusion de l’accord de cessez-le-feu ».
Il a expliqué que « cette reprise d’initiative dans la bataille des Ouli al-Baas a l’ennemi à accepter un accord de cessez-le-feu le 27 novembre ». Il a souligné que « le Hezbollah considérait cette bataille comme un tournant, consolidant la détermination des moudjahidines et la résilience de la population, et contrecarrant l’objectif israélien de mettre fin à la résistance ».
Cheikh Qassem a ajouté que « les dix mois qui ont suivi l’accord ont été marqués par une course effrénée entre l’ennemi et ses alliés, ainsi qu’entre la résistance, son peuple et ses partisans. L’occupation israélienne a tenté de rétablir sa position et d’atteindre ses objectifs, avec le soutien politique, militaire et social direct des États-Unis, en utilisant divers moyens de pression ». Il a noté que « la résistance, malgré cela, a tenu bon et a réussi à persévérer et à poursuivre la confrontation ».
Il a noté que « parmi les scènes les plus marquantes traduisant la force de la résistance et sa capacité à se rétablir après la bataille des Ouli al-Baas étaient le cortège funèbre d’un million de personnes pour Sayyed Nasrallah et Sayyed Safi al-Din, le décrivant comme peut-être le plus grand cortège funèbre au monde, preuve de la profondeur du soutien populaire. Autre scène marquante traduisant la force de la résistance est le mouvement populaire spontané des habitants du sud vers les villages frontaliers malgré les destructions, défiant l’occupation israélienne et dressant torse nu dans leurs maisons détruites face aux chars, il s’agit sans doute d’un miracle et d’un exemple d’héroïsme et de ténacité sans précèdent ».
Il a poursuivi en affirmant que « les élections municipales ont traduit une alliance solide entre le Hezbollah et le mouvement Amal, et leur succès a été considérable ».
Et d’ajouter : « Le parti a également mené une vaste campagne de restauration et de relogement pour plus de 400 000 foyers, permettant aux habitants de rentrer chez eux avec des moyens simples ». Il a rappelé que « la commémoration de l’Achoura cette année était la meilleure jamais organisée par rapport aux années précédentes ».
Cheikh Qassem a souligné que « la présence politique du Hezbollah était et est manifeste et importante dans tous les événements nationaux, depuis l’élection du président de la République à sa participation au gouvernement et à ses réunions pour répondre aux questions des gens. Ainsi, le Hezbollah est un modèle de construction de l’État et affiche une présence forte et assurée ».
Il a indiqué que « le parti jouit d’une présence sociale significative offrant son aide à la population à de multiples niveaux, soulignant la forte cohésion entre la résistance et son peuple ».
La cause palestinienne est au cœur du combat, le peuple palestinien et la résistance donnent l’exemple de la générosité et de la persévérance.
Cheikh Naim Qassem a déclaré : « La cause palestinienne est la cause principale, et l’ennemi israélien, est la principale menace pour tous ».
Cheikh Qassem a ajouté : « Aujourd’hui, un génocide est perpétré en Palestine pour mettre fin à la cause palestinienne, pour mettre fin à toute la région ».
Il a souligné : « Face à ce génocide, nous sommes témoins du grand courage et de la persévérance du peuple palestinien et de la résistance palestinienne, et de ses enfants et de ses femmes qui sont formidables à Gaza et en Palestine car ils se battent à la place de tout le monde, et pas seulement pour la Palestine. Le monde doit les soutenir. Malheureusement, ils sont abandonnés à eux-mêmes ».
Cheikh Naim Qassem a salué les militants de la résistance au Liban et ceux en Palestine et ceux dans la région, il a salué les blessés des Pager et les blessés en général » soulignant « au Liban, nous formons une famille dont la vie est faite de résistance, depuis ses enfants à ses aînés en passant par les vieux, hommes et femmes. Nous formons une famille libanaise dont la vie est modelée par la résistance, et dont la bannière, les récoltes et les moissons font partie de la résistance ».
Il a poursuivi : « Je vous le dis : cette terre, arrosée par le sang de vos fils, cette terre arrosée par ce sang noble, expulsera les sionistes et les ennemis, et elle n’appartiendra qu’à son peuple. Cette terre n’appartiendra qu’à son peuple, si Dieu le veut ».
Cheikh Qassem s’est adressé à la foule des militants et partisans de la résistance toute confession confondue en déclarant : « Ils vous mettent sous pression par des agressions et des menaces, ils vous empêchent de reconstruire et tentent de vous provoquer par certaines des politiques erronées du gouvernement. Mais, ils ne pourront voler votre attachement à votre pays, à votre terre, à votre résistance. Nous vous connaissons ; car vous êtes les fils de Sayyed Hassan, les fils de la fierté et de l’honneur. Vous avez consenti de grands sacrifices et avez donné l’exemple de la fierté et de la générosité. Vous êtes les fils de ceux qui ont donné leur âme, leur corps et leur sang par dévotion à Dieu Tout-Puissant – de Son Éminence le Sayyed à tous les martyrs ».
Cheikh Qassem a ajouté : « Quiconque vous voit célébrer, vous rassembler, déclarer, parler ou écrire, a le sentiment d’être devant un flambeau lumineux ; car la résistance est enracinée de la tête aux pieds, de l’esprit au cœur, du corps à l’âme. Qui vous vaincra ? Personne ne peut vous vaincre en ce monde. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous triompherons et que nous montrerons aux ennemis l’échec de leur projet, si Dieu le veut ».
La voie de Sayyed Nasrallah et de Sayyed Safieddine est perpétuelle et la résistance continue sur le chemin du martyre et de la libération.
Cheikh Naïm Qassem a affirmé « la pérennité de l’Allégeance et le recours aux armes comme une option existentielle pour la libération et la lutte contre l’occupation ».
Cheikh Qassem s’est adressé à Sayyed Nasrallah en ces termes : « Mon maître, ton départ est tragique, mais ta lumière est éclatante. Tu as quitté ce monde et l’as brillé de tes hauteurs, et ta présence s’est intensifiée. Tu étais le guide et tu es une source d’inspiration pour les dirigeants. Tu es le porteur de l’étendard de la résistance. Tu as planté la Palestine dans nos cœurs, et la plante a fleuri telle une résistance solide et fière qui a inauguré une ère de victoires ».
Il a ajouté que « Sayyed Nasrallah est celui qui a prononcé la célèbre phrase : « L’ère des défaites est révolue, et l’ère des victoires est arrivée ». Il a expliqué que « nous vivons une époque de grandes victoires, pour nous-mêmes, pour nos vies et sur nos ennemis », et « les victoires de la voie de la résistance reposent sur la persévérance et de celle de ceux qui la suivent jusqu’à la victoire ou le martyre, et la victoire nous entoure de toutes parts – c’est ce que tu nous as enseigné ».
Cheikh Qassem a souligné que la résistance a « établi une résistance éclatante et exemplaire, répandant sa lumière dans toute la région et dans le monde, créant des impacts significatifs et changeant la direction et l’orientation de la région ». Il a ajouté que son influence s’étend « à travers le monde, à toute personne honorable et généreuse, et à toute personne de conscience ».
Il a décrit Sayyed Nasrallah comme « le maître des martyrs de la Oumma, et le chef de la résistance internationale qui inspire et inspirera les peuples libres du monde ». Il a souligné que sa présence « n’est plus réservée à un lieu ou à un autre, ni à une époque ou à une autre, mais plutôt à une résistance et a un chef de tous les temps et de tous les lieux ».
Il a ajouté que « la résistance islamique est synonyme de dignité, d’amour, d’espoir, de victoire, d’avenir et de morale », et que « la résistance qui s’est répandue est celle des musulmans, des chrétiens, des laïcs et de chaque être humain sur terre ».
Cheikh Qassem a poursuivi : « La résistance qui s’est construite est l’arme et le pouvoir, c’est le moudjahid et le djihad, c’est le moudjahid dans sa famille et dans sa vie, c’est l’enfant qui grandit avec fierté, et c’est la famille qui puise à la source de la pureté ».
Il a exprimé sa conviction que « la Voie du Chef est éternelle ; ils ont tué ton corps, mais ton âme a été libérée, tu es ainsi devenu vivant pour Dieu, toujours avec Dieu, pourvoyeur et éclairant », et « la noble morale est incarnée en toi, et le résultat est grand ; et ceux qui ont été tués sur le chemin de Dieu, leurs actes ne seront pas perdus ».
Cheikh Qassem a évoqué sa longue expérience auprès du martyr de la Oumma Sayyed Nasrallah : « J’ai travaillé avec vous pendant plus de trente ans et j’ai vu en vous un dirigeant sage et bienveillant, un homme courageux et compatissant ».
S’adressant à l’auditoire, il a assuré : « Je vous dis en mon nom personnel, au nom de mes frères, de ce public aimant et de tous ceux qui vous ont aimé à travers le monde : nous sommes et resterons fidèles à l’allégeance envers le martyr de la Oumma sayyed Hassan Nasrallah. Nous le suivons malgré son absence, et nous poursuivrons notre voie, ininterrompue et bien établie. Nous serons les garants de la confiance, les garants de l’islam, de la résistance et de la libération de la Palestine. Nous sommes fidèles à l’Allégeance ; nous persévérons, inébranlables et prêts au martyre. Nous n’abandonnerons ni la lutte ni nos armes ».
Cheikh Qassem a également rendu hommage à Sayyed Hachem Safeiddine, soulignant « qu’il était un fervent partisan du maître des martyrs de la Oumma. Nous avons partagé le chemin comme un seul homme ; son parcours a été marqué par le don, le sacrifice et le jihad. Tu nous as quittés trop tôt, mais ton héritage demeure et perdure ».
FIN
Source: Al-Manar



