Alors que son rôle doit prendre fin dans les semaines à venir, l’envoyé spécial américain pour la Syrie et le Liban, Tom Barrack, a rappelé les attentats anti-américain perpétrés en 1983 au Liban assurant que ce mercredi que « le Liban doit résoudre ses propres divisions et retrouver sa souveraineté » et que les États-Unis « ne peuvent pas et ne doivent pas répéter les erreurs du passé ».
« Le 23 octobre 1983, 241 Marines, marins et soldats américains, 58 militaires français et six civils libanais ont été tués lorsqu’un kamikaze a détruit les casernes des Marines à Beyrouth, l’une des attaques les plus meurtrières contre des Américains à l’étranger », a écrit M. Barrack sur X. « Nous honorons leur mémoire en nous rappelant la leçon : le Liban doit résoudre ses propres divisions et retrouver sa souveraineté. L’Amérique ne peut, et ne doit pas, répéter les erreurs du passé ».
Les USA accusent le Hezbollah d’avoir réalisé ces attentats : le premier à la camionnette piégée, qui avait été revendiqué par une organisation clandestine Jihad islamique, tout comme l’attaque qui avait visé, le même jour, l’immeuble abritant des militaires français, le Drakkar, tuant 58 parachutistes français. Ces contingents occidentaux étaient déployés au Liban dans le cadre de la Force multinationale de sécurité, à la demande des Nations unies, dans la foulée de l’invasion israélienne de 1982.
Il y a deux jours, Barrack avait insisté sur l’importance du désarmement du Hezbollah, mettant en garde, s’il ne rend pas les armes, contre une nouvelle offensive israélienne et un report des législatives de mai 2026, ce qui mènerait le pays au « chaos ».
Fin septembre, il avait affirmé que Washington ne joue pas le rôle de « garant » dans le cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël, pointant les responsabilités partagées des deux parties et appelant les Libanais à « désarmer le Hezbollah ».
Source: Média



