Sanae Takaichi a rejeté les pressions de Donald Trump visant à interdire les importations de gaz russe, affirmant que le GNL en provenance de Russie reste indispensable à l’économie japonaise. Elle a salué une coopération énergétique qui bénéficie aux deux pays et contribue à la sécurité de l’approvisionnement de l’archipel.
La Première ministre Sanae Takaichi, en poste depuis à peine une semaine, a assuré vouloir porter à « de nouveaux sommets » la relation nippo-américaine. La dirigeante conservatrice était une proche de l’ex-Premier ministre Shinzo Abe, assassiné en 2022, qui avait tissé des relations cordiales avec Donald Trump lors du premier mandat de celui-ci.
Pour rappel, Washington avait demandé au Japon de cesser ses importations de produits énergétiques russes. En 2023, l’archipel a dépensé 582 milliards de yens (3,3 milliards d’euros) pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) russe, selon les chiffres nippons. La Russie représentait alors 8,9 % des importations totales de GNL du Japon.
L’accord commercial Tokyo-Washington implique cependant des achats nippons accrus d’hydrocarbures américains. JERA, premier producteur d’électricité japonais, a indiqué en septembre envisager des achats importants de GNL issu d’un futur projet de gazoduc en Alaska. Puis le géant gazier Tokyo Gas a annoncé vendredi avoir lui aussi signé « une lettre d’intention » en ce sens.
Source: Médias



