Un récent rapport sur le climat révèle que 2025-2026 sera probablement l’année la plus chaude enregistrée sur Terre depuis la dernière période glaciaire, il y a 125 000 ans.
Ce rapport indique que les deux tiers des indicateurs vitaux de la santé de la planète ont atteint des niveaux records, notamment la température des océans, les concentrations de gaz à effet de serre, la banquise et la déforestation.
Le professeur William Ripple, co-auteur du rapport, souligne : « Nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre. Chaque petite hausse de température a des conséquences importantes. Face à ce danger, il n’y a qu’une seule voie possible : le courage, la coopération et la rapidité. »
Les répercussions sont concrètes :
- La hausse record des températures océaniques a provoqué le plus important épisode de blanchissement des coraux jamais enregistré.
- Les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique ont atteint leur niveau le plus bas, leur fonte ayant quadruplé depuis les années 1990.
- La déforestation a atteint 29,6 millions d’hectares en 2024, soit le deuxième taux le plus élevé jamais enregistré à l’échelle mondiale.
Les pertes liées aux feux de forêt ont augmenté de 370 % en raison de la sécheresse et des fortes chaleurs.
Cependant, une lueur d’espoir subsiste : l’Amazonie brésilienne a enregistré une baisse de 30 % de la déforestation, soit le niveau le plus bas depuis neuf ans, grâce au renforcement des mesures de protection de l’environnement sous la présidence de Lula da Silva.
C’est justement dans cette forêt que la COP30, sommet sur le climat, sera organisé par le Brésil entre le 10 et 21 novembre prochain, où les scientifiques espèrent que les conclusions du rapport inciteront les dirigeants mondiaux à prendre des mesures urgentes, soulignant que les énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire et éolienne, restent l’outil le plus important pour lutter contre le changement climatique. En prélude, un autre sommet est prévu à Bélem en Amazonie brésilienne les 6 et 7 novembre.
Participation en baisse
Selon l’AFP, moins de 60 dirigeants politiques mondiaux ont confirmé leur présence à Bélem, a annoncé vendredi le Brésil. En baisse en comparaison avec les annees precedentes. En 2024, 75 dirigeants s’étaient rendus à la COP29 en Azerbaïdjan, un nombre déjà inférieur à celui de l’édition précédente à Dubaï.
Selon le Brésil, 170 délégations sont accréditées pour les négociations prévues lors de la COP30 elle-même.
Des représentants de 143 pays, dont 57 chefs d’Etat et de gouvernement, ont confirmé jusqu’à présent leur présence au sommet des dirigeants, a indiqué le négociateur en chef brésilien, Mauricio Lyrio, selon l’AFP. Dont le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer ainsi que les présidents colombien Gustavo Petro et libérien Joseph Boakai.
La Chine a annoncé que son vice-premier ministre Din Xuexiang représenterait le président Xi Jinping.

Les élus locaux américains s’opposent à Trump
Quant à l’administration américaine, elle ne prévoit pas d’envoyer de délégation après que le président Donald Trump a décidé de retirer le pays de l’accord de Paris.
Dans un communiqué publié samedi 1er novembre, la Maison Blanche a confirmé que Washington n’enverrait pas de « représentants de haut niveau » à la grand-messe climatique annuelle de l’ONU qui s’ouvre le 10 novembre à Belem.
Donald Trump, qui a qualifié régulièrement le changement climatique de « plus grande arnaque jamais menée » attaquant la science du climat à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU le 23 septembre.
Si l’administration Trump boude l’événement climatique, plus d’une centaine de responsables américains locaux, gouverneurs, maires et autres élus feront, eux, le déplacement, précise l’AFP.
Aussi bien la Chine que les USA sont les plus stigmatisés pour leur grande part de responsabilité dans le réchauffement climatique qui compromet l’avenir de la Terre.
Source: Divers



