Le chef du Conseil souverain de transition du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, a rejeté vendredi toute trêve ou tout accord de paix avec les Forces de soutien rapide (FSR) tant que « ces dernières n’auront pas déposé les armes ».
S’adressant à la foule lors d’une visite au village d’al-Sarih, dans l’État de Gezira, au centre du Soudan, M. Burhan a déclaré : « Si les rebelles ne déposent pas les armes et ne s’assoient pas à la table des négociations, il n’y aura ni dialogue ni paix. Nous ne les accepterons pas au Soudan, ni ceux qui les soutiennent. »
Il a ajouté : « Nous poursuivrons sur cette voie. Soit, nous les éliminons, soit nous continuons à les combattre jusqu’à la mort. Mais il n’y aura ni trêve, ni dialogue, ni paix entre nous et eux », notant que « tous les Soudanais ont été meurtris par cette guerre » et que « l’unité nationale et le destin commun » du Soudan demeurent intacts.
Il a affirmé que l’armée était déterminée dès le départ à ce que « cette guerre ne prenne fin que lorsque ces rebelles seront éliminés. (…) Le peuple soudanais a souffert aux mains de ces rebelles ; ils l’ont tué, torturé, pillé et traité avec une brutalité extrême, et ils ne recevront de nous que les tourments qu’ils endurent eux-mêmes. »
Al-Burhan a conclu en déclarant que « la bataille contre les Forces de soutien rapide ne prendra fin qu’avec la participation de tous », appelant tous ceux qui possèdent des armes à rejoindre le combat, ajoutant que « cette guerre ne se terminera ni par des négociations ni par une trêve, mais par la défaite de la rébellion. »
Source: Médias



