Selon Reuters, la Grèce a entamé des pourparlers avec « Israël » en vue de l’achat de systèmes de défense aérienne et d’artillerie.
L’agence cite deux responsables grecs proches du dossier, qui indiquent que la Grèce est « en discussions avec Israël concernant l’acquisition de systèmes de missiles de pointe dans le cadre de la création d’un système de défense antimissile antiaérienne ».
L’un de ces responsables précise que la Grèce « souhaite acquérir 36 systèmes d’artillerie de missiles PULS, ainsi que des systèmes antiaériens pour le Bouclier d’Achille », ajoutant que « des entreprises grecques participeraient à environ 25 % du projet ».
Il ajoute que « le coût des 36 systèmes d’artillerie de missiles PULS, fabriqués par la société israélienne Elbit Systems, est estimé à environ 650 millions d’euros, et qu’ils seraient utilisés pour « protéger la frontière orientale entre la Grèce et la Turquie ».
Il confirme également que la Grèce « entend intensifier les négociations avec Israël le mois prochain ».
Athènes prévoit de consacrer environ 28 milliards d’euros (33 milliards de dollars) d’ici 2036 à la modernisation de ses forces armées, après être sortie de la crise de la dette qui a duré de 2009 à 2018, afin de rester compétitive face à son rival historique, la Turquie.
Environ 3 milliards d’euros seront alloués à la mise en place d’un système de défense aérienne et anti-drones multicouches, baptisé « Bouclier d’Achille ».
Le plan prévoit également l’acquisition de nouveaux avions de chasse furtifs, ainsi que de frégates et de sous-marins auprès des États-Unis et d’Europe. La Grèce, qui utilise déjà des systèmes antiaériens américains Patriot, cherche à remplacer ses systèmes russes vieillissants.
Il convient de noter que la Grèce et « Israël » entretiennent des liens économiques et diplomatiques étroits. Ces dernières années, les deux pays ont mené plusieurs exercices militaires conjoints et exploitent un centre de formation aérienne dans le sud de la Grèce.
Athènes a manifesté son intérêt pour l’achat de systèmes modernes de défense aérienne et d’artillerie auprès « d’Israël » en 2024, « mais les opérations militaires israéliennes à Gaza à cette époque ont conduit au report des négociations », a déclaré le deuxième responsable à Reuters.
Source: Médias



