Les médias proches du régime israélien ont fait état d’une prochaine augmentation des impôts pour couvrir les coûts de la guerre contre la bande de Gaza.
« Le ministère de l’Intérieur du régime israélien va augmenter de 5,29 % la taxe foncière, ce qui élèvera le coût de la vie dans les territoires palestiniens occupés », a annoncé le Jerusalem Post.
Cela représente la plus forte augmentation de la taxe d’habitation depuis plus de 17 ans. Il s’agit d’une décision dont le but n’est que de financer la guerre dans la bande de Gaza.
Le coordinateur de la commission des finances de l’opposition à la Knesset, le député de Yesh Atid, Vladimir Beliak, a fustigé le cabinet de Benjamin Netanyahu pour sa fausse promesse de « geler l’Arnona » avant les élections de 2022.
Alors qu’Israël est confronté à un grave déficit budgétaire, les analystes considèrent la réoccupation de la bande de Gaza comme un suicide économique en raison de ses coûts élevés.
Le ministère israélien des Finances a déclaré le jeudi 9 mai que le déficit avait augmenté au cours des 12 derniers mois jusqu’en avril pour atteindre 7 % du PIB, contre 6,2 % pour l’année qui se termine en mars, dépassant l’objectif de 6,6 % pour l’ensemble de l’année 2024.
Il a ajouté que les recettes fiscales en Israël avaient également diminué de 4,1 % au cours des quatre premiers mois de l’année, et que les recettes fiscales avaient chuté de 13,1 % rien qu’en avril.
Le journal Maariv avait précédemment indiqué que le déficit budgétaire mensuel du régime avait atteint en mars 4 milliards de dollars américains à peu près, soit l’équivalent de 6,2% du PIB.
Source: Avec PressTV