Le gouvernement bahreïni a déchu de sa nationalité Cheikh Abdallah al-Daqaq, représentant du chef de la communauté musulmane chiite de Bahreïn en Iran.
Selon al-Manar, la Cour de Bahreïn a également condamné Abdallah al-Daqaq à dix années d’emprisonnement.
En réaction à ce verdict, cheikh Daqaq a dit à l’agence de presse iranienne Tasnim News que: « les experts en politique peuvent constater que les accusations portées à mon encontre par la Cour de Bahreïn, jeudi dernier, sont dénuées de tout fondement. Le régime des Al-Khalifa avait prétendu que les avocats des accusés étaient présents lors du jugement. Mais bizarrement, je n’ai été tenu informé ni de ce procès ni du fait qu’un avocat de la défense me représentait devant la Cour ».
Et d’ajouter : « Je suis faussement accusé d’avoir soutenu le terrorisme et d’avoir envoyé des jeunes Bahreïnis en Irak pour recevoir des formations militaires. En fait, ce procès a pour ultime objectif de porter un coup dur à tous ceux qui défendent l’Ayatollah Cheikh Issa Qassem ».
Cheikh Daqaq a en outre affirmé que: « les Bahreinis de souche n’ont pas besoin de confirmer leur nationalité face à des documents manipulés par le régime. Ceux qui ont besoin de prouver leur nationalité ce sont les étrangers dépêchés à notre pays pour piller ses richesses et opprimer les autochtones ».
Il convient de noter que le régime des al-Khalifa a déchu près de 390 Bahreinis de leur nationalité, dont des dignitaires religieux (cheikh Issa Qassem), des militants, des intellectuels et des politiciens.
L’opposition bahreïnie pacifique réclame des réformes politique dans ce petit royaume du Golfe, allié à l’Arabie saoudite.
Avec AlManar + PressTV