Un émir saoudien dissident a violemment critiqué le roi Salmane, l’accusant d’avoir trahi les deux harams, en allusion aux deux plus hauts lieux saints de l’Islam, le Kaaba et la mosquée du prophète Mohamad (s) dans la ville sainte de la Mecque.
“Nous sommes actuellement confrontés à une bande de mafia qui gouverne la plupart de nos Etats arabes…Cette clique constitue le prolongement de la mafia de la maçonnerie mondiale . Son pouvoir s’illustre par le règne du traitre des deux harams et de son fils sionisant”, a écrit sur son compteTwitter le prince Khaled Ben Farhane al-Saoud, après avoir exprimé sa solidarité avec le journaliste saoudien Jamal Khashoggi, disparu le mardi 2 octobre depuis qu’il est entré dans l’enceinte du consulat saoudien à Istanbul.
Et de poursuivre: “il en a découlé une intimidation politique en public, flagrante dans son comportement avec les peuples de notre région arabe et surtout au royaume. Et ce en parallèle avec l’intimidation exercée par les Américains contre le roi et son gouvernement, dépourvu de toute dignité et qui les font chanter et s’efforcent de les humilier et de leur oter toute dignité devant leur peuple et la communauté internationale”.
Qualifiant la disparition de M. Khashoggi de “kidnapping”, M. Khaled a demandé au président turc Recep Tayyeb Erdogan de prendre les mesures nécessaires contre les autorités saoudiennes pour le récupérer
Khaled s’est aussi adressé à ses compatriots “libres” “lesquels voudraient dire la vérité en ce temps mensongers de ne jamais se fier à ce gouvernement qui n’est régi par aucune religion, aucune loi, aucun humanisme, aucune conscience, aucun engagement”,…