Depuis l’éclatement de l’affaire Khashoggi, le sort du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane inquiète plus que jamais les Israéliens.
C’est l’homme qu’Israël attendait depuis un demi-siècle, estime le quotidien israélien Haaretz, dans un article signé par la journaliste Tziva Greenfield . Alors que le chercheur Edy Cohen a dit s’attendre à ce qui Riad double d’efforts pour normaliser avec « Israël ».
Elle souligne la nécessité d’aborder « avec douceur » la relation avec le prince héritier saoudien après l’affaire Khashoggi. « La survie d’Israël dépend du renforcement de l’héritier du royaume saoudien », a-t-elle indiqué.
Selon elle, cela fait 50 ans qu’Israël souhaite l’arrivée au pouvoir d’un dirigeant arabe comme Mohammad ben Salmane, le prince qui a accepté de signer un important pacte avec ‘Israël’.
Pour ce qui est de son avenir politique, après l’assassinat du journaliste dissident saoudien Jamal Khashoggi dans le consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, et dans lequel le grand supsect n’est autre que MBS, le journal fait allusion à la tension entre Ankara et Riyad.
« La Turquie sous Erdogan accuse l’Arabie saoudite du meurtre abominable d’un journaliste saoudien entré dans la fosse aux lions à Istanbul et qui a disparu depuis son entrée dans le consulat. Nous avons maintenant des enregistrements et des bandes vidéo qui proviendraient du consulat saoudien qui prouve que son corps a été coupé en morceaux », lit-on dans le journal qui veut laisser croire que le motif de ce meurtre n’est pas tout à fait claire.
Le quotidien opposé aux politiques du gouvernement issraélien en place affirme qu’il ne faut pas traiter à la légère le dossier Khashoggi duquel surgit les signes d’un régime « pervers ».
« Par contre, il vaudrait mieux aborder calmement cette affaire, faute de quoi les répercussions pourraient enclencher une crise diplomatique avec Riyad », prévient Greenfield.
Un autre journaliste et chercheur académique a la même estimation que la rédactrice du Haaretz pour MBS .
« Par le Dieu de Moïse et d’Aharon, par les lois qui ont été récitées devant nos grands rois, Suleimane et son père David, MBS est un bienfait que Dieu a déposé entre les mains bénies d’Israël », a dit Edy Cohen qui travaille pour l’institut Begin-Sadate pour la paix.
Selon lui, l’entité sioniste se devrait de ne pas le laisser partir et devrait profiter de lui avant qu’un autre ne vienne, le qualifiant d’occasion à ne pas rater.
Sur son compte Twitter, M. Cohen a dit s’attendre à ce que l’Arabie soaudite double d’efforts pour normaliser avec Israël avec cette crise.
Source: Avec Press Tv
