Le commandant de la force terrestre des Gardiens de la révolution iranienne, le général de brigade Mohammad Pakpour, a déclaré que « tuer tous les dirigeants américains ne suffira pas à venger le meurtre du lieutenant-général Qassem Soleimani », l’ex-chef emblématique de la force d’élite pour les opérations à l’étranger al-Qods.
Le général de brigade Pakpour a confirmé, en marge de sa visite au sanctuaire du martyr Qassem Soleimani dans sa province natale Kerman, que « le sang de Hajj Qassem est très précieux ».
« Nous devons suivre les traces de Soleimani et venger sa mort de différentes manières », a-t-il souligné.
Il a ajouté : « Après le martyre du Hajj Qassem, nous avons atteint un stade de dissuasion qui rend les ennemis incapables d’agir contre l’Iran ».
Et de poursuivre : « Jusqu’à présent, nous avons répondu de manière décisive aux manœuvres sionistes et américaines », soulignant qu’il existe « une équation désormais reconnue par les ennemis : ils sont bien conscients que le fait de la violer signifie qu’ils subiront un sévère coup. »
Pakpour a conclu son discours en disant: « Nous procédons à l’équation de la dissuasion, et les fils, soldats et camarades du martyr Qassem affronteront chaque complot. Le monde en est bien conscient. »
En représailles à l’assassinat du chef de la force d’al-Qods et de ses compagnons, perpétré le 3 janvier 2020 à proximité de l’aéroport de Bagdad par un drone américain et revendiqué par le président américain Donald Trump, les gardiens de la révolution iraniens ont bombardé la base américaine d’Ain al-Assad et d’autres cibles américaines en Irak, le 8 janvier 2020, avec plus de 35 missiles de précision.
Le 14 mars dernier, Les gardiens de la révolution ont annoncé avoir bombardé aux missiles précis un bâtiment dans la ville irakienne d’Erbil, qui serait un siège du Mossad israélien, faisant des morts et des blessés, selon des médias locaux.
Source: Médias