Les groupes séparatistes iraniens présents dans la région du Kurdistan irakien vont être évacués demain vendredi et devront quitter les quartiers généraux qu’ils occupaient dans la région. Selon l’agence iranienne Tasnim, après cette étape, les groupes séparatistes seront complètement désarmés.
« Si les quartiers généraux des groupes ne sont pas correctement démantelés ou si certains d’entre eux refusent de le faire, l’Iran reviendra à la situation dans laquelle il se trouvait avant l’accord et remplira ses obligations de protéger la sécurité du pays » a averti l’agence.
En août dernier, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rendu compte d’un accord avec le gouvernement irakien destiné à fermer les quartiers généraux des groupes terroristes dans le Kurdistan irakien et à les désarmer.
Il a souligné que la date limite pour la mise en œuvre de l’accord était le 19 septembre.
Hier mercredi, le ministre irakien des Affaires étrangères Fouad Hussein a déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue iranien, Hossein Amir Abdollahian, que son pays avait pris toutes les mesures pour chasser les groupes séparatistes terroristes de la frontière avec l’Iran, notant que « divers groupes à la frontière irako-iranienne ont été désarmés. »
Il y a quelques jours, lors de sa rencontre avec le chef de l’Union patriotique du Kurdistan, Bafel Talabani, le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que la présence des terroristes dans la région du Kurdistan et leurs actions contre la sécurité de l’Iran « sont une question dangereuse et contredisent la Constitution irakienne et les relations amicales bilatérales », soulignant qu’« aucune partie n’a le droit de nuire à la sécurité des voisins de l’Irak ».
En août dernier, les forces de sécurité iraniennes avaient arrêté un gang qui détenait plusieurs otages iraniens et irakiens dans les montagnes du Kurdistan irakien. Il les torturait dans le but d’exiger une rançon financière puis les remettait à leurs familles.
En février dernier, l’agence iranienne Mehr a révélé que « des partis stationnés dans la région du Kurdistan irakien ont participé à l’attaque d’Ispahan en faisant entrer dans le pays des parties de drones et d’explosifs via des passages difficiles, en coopération avec un appareil de sécurité étranger ».
Au cours de l’année 2022, l’Iran a soumis à l’Irak plus de 70 documents prouvant la présence de groupes terroristes armés dans la région du Kurdistan irakien. Les Gardiens de la révolution avaient annoncé le lancement d’une nouvelle série d’attaques aux missiles et aux drones contre « les sièges du complot et ses centres hostiles à l’Iran dans la région.
Source: Agences