Le président israélien Isaac Herzog a déclaré mercredi que « son pays devait tendre la main à la paix après la fin de la guerre, et qu’une opportunité historique s’offrait désormais à nous ; il ne faut pas la laisser passer ».
Les propos de Herzog interviennent dans le contexte d’un discours prononcé lors de la cérémonie de clôture d’un cours au Collège de sécurité nationale, au cours duquel il a déclaré que « le moment est venu pour Israël de tendre la main à la paix ».
Le président israélien a ajouté : « Je dis sincèrement que la paix avec l’Égypte et la Jordanie n’est pas le fruit de l’amour, mais plutôt d’une profonde compréhension stratégique du potentiel du partenariat entre les pays et les peuples. C’est également le cas des accords d’Abraham initiés par le président Trump ; nous en constatons tous l’efficacité et espérons qu’ils s’étendront au-delà de la simple normalisation et d’un partenariat précieux et influent avec les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc ».
Concernant la possibilité d’une paix avec la Syrie et l’adhésion d’autres pays aux accords d’Abraham, Herzog a expliqué : « Une opportunité historique s’offre à nous ; une opportunité à ne pas manquer ! Nous devons tout mettre en œuvre pour élargir le cercle du partenariat, de la paix et de la normalisation dans la région, et entrer dans l’histoire ».
Il a souligné : « Nous devons avant tout nous prouver à nous-mêmes qu’un Israël fort n’est pas un pays qui se replie sur ses forteresses. Au contraire, un Israël fort sait tendre la main pour la paix – non pas une paix d’illusions, mais une paix fondée sur la force ».
Le président israélien a abordé la question des personnes enlevées par le Hamas, soulignant que « le retour de chaque personne enlevée, même la dernière, est non seulement un devoir moral, mais aussi un message stratégique résolu ».
Il a insisté sur le fait que « l’État d’Israël n’abandonne pas ses fils. Au-delà de la dimension humanitaire, le retour des personnes enlevées fait partie intégrante de notre patrimoine en tant qu’État et peuple. Il s’agit non seulement d’un devoir moral, mais aussi d’un message intrinsèquement lié à notre grandeur nationale. Nous n’aurons de cesse que toutes les personnes enlevées ne soient rendues ».
Plus tôt mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié la période actuelle « d’historique », soulignant « les efforts conjoints avec le président américain Donald Trump pour parvenir à la paix ».
Source: Médias