Un journaliste palestinien a succombé à de graves blessures et brûlures sévères, consécutives à une attaque israélienne qui a frappé une tente abritant des journalistes à proximité de l’hôpital Nasser, situé dans la ville de Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza.
Cet incident s’inscrit dans le cadre de la guerre génocidaire d’Israël, qui ravage ce territoire côtier assiégé.
Selon les rapports des médias palestiniens, Ahmad Mansour, un père de famille et journaliste travaillant pour l’agence de presse Palestine Today, a succombé à ses blessures à l’Hôpital européen dans les premières heures de mardi 8 avril.
Wael Abo Omar, un autre journaliste palestinien opérant dans cette zone sous blocus, a partagé plus tôt sur la plateforme de médias sociaux X que l’explosion des missiles israéliens avait « brûlé son collègue Ahmad Mansour », qui souffrait de brûlures graves après que la tente où il se trouvait a été ciblée dans le camp des journalistes près de l’hôpital Nasser.
Mahmoud Bassam, un photojournaliste établi à Gaza, a exprimé que Mansour avait besoin d’un véritable « miracle » pour survivre à ses brûlures d’une gravité extrême.
Cette déclaration intervient un jour après que le bureau des médias du gouvernement de Gaza a rapporté la mort tragique de Helmi al-Faqawi, un autre journaliste de l’agence Palestine Today, qui a perdu la vie lors de la frappe israélienne ciblant la tente des journalistes à Khan Younès.
Le bureau des médias a lancé un appel à la Fédération internationale des journalistes, à l’Union des journalistes arabes, ainsi qu’à toutes les organisations de presse à travers le monde, les exhortant à dénoncer ces actes criminels systématiques perpétrés contre les journalistes et les professionnels des médias palestiniens à Gaza.
Au début de ce mois, le Hamas a fermement condamné l’attaque délibérée contre les journalistes palestiniens par les forces d’occupation israéliennes, la qualifiant de violation manifeste du droit international et des principes humanitaires.
Le groupe de résistance a mis en avant que l’assassinat de journalistes s’inscrit dans une campagne plus large, qualifiée de « génocidaire » et orchestrée par les forces d’occupation israéliennes à l’encontre de la population palestinienne à Gaza.
Le mouvement de résistance a souligné que la mort de plus de 200 journalistes palestiniens à Gaza, dont beaucoup ont perdu la vie aux côtés de leurs familles et de leurs enfants, résulte directement des frappes aériennes, des bombardements et des tirs israéliens.
Selon le Hamas, cette tragédie illustre la volonté manifeste du régime sioniste de museler les médias et d’intimider les journalistes afin d’empêcher la diffusion d’informations sur la réalité de la situation dans la région.
Le Hamas considère ces actes comme une stratégie délibérée pour étouffer la voix de ceux qui cherchent à rapporter la vérité.
En outre, le Hamas a affirmé que ces crimes sans précédent contre les journalistes marquent une période sombre dans l’histoire des conflits contemporains, et nécessitent une réaction internationale immédiate.
Le Hamas a en outre appelé la communauté internationale, ainsi que les Nations unies et ses instances judiciaires, à intervenir et à tenir les dirigeants israéliens responsables de leurs crimes.
De plus, le mouvement a exhorté les organisations internationales, les médias et les institutions défendant la liberté de la presse à dénoncer ces crimes et à intensifier les efforts pour boycotter et isoler ‘Israël’ en raison de ses attaques incessantes contre les journalistes et le personnel des médias.
Source: Avec PressTV