Empêtrée dans une affaire qui révèle sa réelle nature criminelle, l’Arabie saoudite tente un détournement de l’opinion publique internationale, sidérée par le meurtre sanguinaire du journaliste Jamal Khashoggi. Comme d’habitude c’est la République islamique d’Iran qui est son souffre-douleur.
Selon l’agence de presse saoudienne SPA, citant un communiqué des services de sécurité, Riad et son allié le Bahreïn ont ajouté le Corps des gardiens de la Révolution d’Iran (CGRI) et le commandant de la Force Qods, le général Qassem Souleimani, à leurs listes de « personnes et d’organisations soupçonnées d’être impliquées dans le financement du terrorisme ».
Riyad a pris cette mesure à la suite de l’annonce du département américain du Trésor imposant des sanctions à l’égard de certaines personnalités iraniennes, estime pour sa part le site en ligne de la télévision iranienne Press Tv.
Depuis l’éclatement de l’affaire Khashoggi, le régime saoudien se trouve sous les feux des révélations médiatiques et des déclarations politiques venant des pays européens qui le soutenaient corps et âme, l’accusant d’être derrière cet assassinat.
Son prince héritier Mohammad ben Salmane est le premier suspect d’autant qu’il mène une campagne de répression contre ceux qui s’opposent à son accession au pouvoir et ceux qui pourraient l’être. Des milliers de religieux, de militants des droits de l’Homme ont été jetés dans les prisons. Ayant accordé aux femmes le droit de conduire, il a aussi séquestré les femmes qui ont lutté pour ce droit. Ses services de renseignements s’attellent dans les quatre cpons du monde pour rapatrier ses opposants vivant à l’étranger. Jamal Khashoggi était le plus influent d’entre eux, surtout dans les milieuz américains, où MBS dépensaient des dizaines de millions de dollars pour faire valoir son image en vue de son accession au trône.