Le Hezbollah n’était pas du tout au courant que le لإribunal militaire libanais allait prononcer sa sentence pour acquitter le collaborateur avec Israël Amer Fakhoury, a assuré son secrétaire général sayed Hassan Nasrallah, qui a aussi nié qu’il ait eu une transaction avec les Américains en vue de sa libération.
Le lundi 16 mars dernier, cette cour a ordonné l’arrêt des poursuites judiciaires contre Fakhoury, pour prescription. Il est accusé de meurtres, de torture et de séquestration dans le camp de la mort à Khiam au sud du Liban durant l’occupation israélienne.
Le jeudi 19 mars, c’est un hélicoptère américain qui l’a évacué depuis l’ambassade américaine au Liban vers une destination inconnue. Par la suite, le président américain a remercié Donald Trump le gouvernement libanais.
« La décision de libération de Fakhoury n’a pas non plus été prise au sein du cabinet ministériel », a ajouté sayed Nasrallah selon lequel le Hezbollah a été maintes fois consulté sur cette affaire, depuis l’arrestation de Fakhoury lors de son arrivée à l’aéroport de Beyrouth, en provenance des Etats-Unis où il vit depuis qu’il a quitté Israël. Les Etats-Unis ayant exercé des pressions énormes et proféré des menaces contre l’ensemble de la classe politique et des juges libanais, et menacé le Liban de nouvelles sanctions.
« Personnellement, j’ai appris à travers les médias l’information de l’acquittement de Fakhoury et lorsque j’ai fait mes contacts, j’ai appris aussi qu’il y avait eu une audience de libération au cours de laquelle la décision a été prise », a-t-il ajouté.
Selon lui, cette mesure montre que ni l’Etat libanais, ni le gouvernement libanais, ni les tribunaux libanais, ni les institutions libanaises, ni les président libanais,…, ne sont contrôlés par le Hezbollah.
Le chef de la résistance libanaise a toutefois averti qu’il faut s’attendre à ce que cette décision ait des conséquences déplorables sur le Liban.
« Les Américains vont en tirer les conclusions qu’il leur suffit d’exercer des pressions et de menacer les Libanais de sanctions pour les faire plier et les faire exécuter leurs desideratas», a-t-il mis en garde. De quoi menacer réellement la souveraineté et l’indépendance du Liban, toujours selon lui.
La libération de Fakhoury avait soulevé un tollé chez la classe politique alliée du Hezbollah et certains médias, qui ont reproché au parti dela résistance d’avoir laissé faire. Selon lui, il faut orienter la colère contre les Américains qui n’en ont cure de vouloir rapatrier « un homme qui a du sang sur les mains, un meurtrier », pour la simple raison qu’il est américain.
« C’est l’un des pires moments de ma vie que d’avoir à défendre le Hezbollah dans l’affaire d’un collaborateur qui a tué et massacré les nôtres », a-t-il affirmé avec une certaine amertume, reprochant aux amis et aux alliés du Hezbollah d’avoir pris à leur compte les accusations et la rhétorique de ses adversaires et ennemis.
Sur l’affaire du nouveau coronavirus, sayed Nasrallah a violemment critiqué le comportement du président américain Donald Trump qui persiste dans ses sanctions contre l’Iran et le Yémen, et qui touchent leur approvisionnement en matériel médical pour le traitement de cette pandémie et ne cherche qu’à s’accaparer la formule du vaccin pour son pays, « pour des raisons apparements électorales ».
« jamais de ma vie je n’ai vu un homme aussi arrogant, aussi raciste, aussi sauvage et féroce que le président américain », a-t-il conclu.
Principale idées du discours
J’ai deux sujets à aborder, celui du collaborateur Amer Fakhoury et celui du coronavirus…
Sur le premier sujet, je tiens à répondre à tout ce qui a été dit ces derniers jours sur cette affaire. Il y a eu beaucoup de rumeurs et d’analyses. Je tiens à m’adresser à l’opinion publique… Mais aussi au public de la résistance, parce que c’est lui est constamment la cible de campagne de désinformation destinée à briser la confiance qui caractérise la relation qu’il entretient avec le Hezbollah et son commandement…
Dès les premiers moments de la promulgation de la décision d’acquittement de ce collaborateur criminel, il y a eu un campagne contre le duo Amal-Hezbollah et puis contre le Hezbollah en particulier…
Je voudrais d’abord relater les faits, puis aborder les réactions et les commentaires et enfin en tirer les conclusions…
Pas de transaction
Premièrement, dans les faits,…, sachez qu’il n’y a pas eu de transaction, nous ne sommes pas au courant qu’il y en ait une derrière cet acquittement…
Nous savons qu’il n’y a pas eu de transaction, non seulement nous n’en faisons pas partie, mais il n’y en a pas eu une…
Il faudrait savoir au préalable qui aurait du être derrière cette transaction, son signataire, son auteur.
Dès l’arrestation du collaborateur Fakhoury, lorsqu’il est venu au Liban, il y a eu des pressions américaines très fortes sur les responsables politiques de l’Etat, le président, les ministres, les leaders politiques… mais pas sur nous car n’entretenons aucun lien avec les US…Sur les juges, les institutions sécuritaires et militaires et quiconque aurait pu exercer une certaine influence pour sa libération sans condition préalable…
Il y a eu des menaces de les soumettre à des sanctions américaines, de suspendre l’aide de l’armée libanaise, d’imposer des sanctions économiques, d’entraver l’octroi d’aide au Liban…
Des responsables américains les appelaient depuis les Etats-Unis, d’autres étaient venus au Liban, et puis les deux ambassadrices, la précédente, et l’actuelle venaient à leur rencontre sans cesse…
Les US n’en avaient cure que cet homme ait du sang sur les mains, qu’il soit un meurtrier, un criminel, qui a séquestré et tué des Libanais, ils n’ont aucune approche humaine, ni juridique. Ils ne cessaient de répéter que c’est un citoyen us qu’il faut libérer coute que coute…
Des juges aussi ont fait l’objet de pression, certains ont refusé de l’acquitter et ont décrété une interdiction de voyage à son encontre, ou ont fait appel à la sentence d’acquittement…
Mais d’autres juges ont plié sous les pressions… c’est ce qui s’est passé…
Il faut toutefois percevoir un aspect positif : la Justice libanaise a résisté pendant 6 mois de suite, alors que des pays beaucoup plus fort que le Liban s’effondraient beaucoup plus vite…
Une position devant Dieu
Au bout de deux mois de pressions et de menaces, des responsables dans l’Etat libanais sont venus discuter avec nous, en toute sérénité, en nous faisant part que les Américains ont menacé de cesser l’aide, d’imposer de nouvelles sanctions, alors que le Liban traverse des moments difficiles…
Dans une affaire pareille, avant de nous soucier de ce que nous devons dire aux gens, nous nous soucions de ce que Dieu nous en demandera des comptes le jour du Jugement dernier. Sachant aussi que c’est affaire est la nôtre. Elle nous engage plus que quiconque, elle concerne nos fils et nos frères qui sont les victimes… Nous sommes concernés plus que quiconque par cette affaire…
Alors nous répondions constamment, que ce que veulent les us est mauvais et dangereux et augure beaucoup de mal pour les Libanais dans le futur. Les Américains vont découvrir qu’en faisant pression sur les dossiers importants, leurs desideratas seront exécutés : sur le tracé des frontières, sur les désignations dans les institutions étatiques où ils interfèrent depuis toujours, et sur d’autres choses…
C’est une tendance très dangereuse pour le Liban.
Nous n’étions pas au courant
Dans ce processus, je veux assurer ceux qui s’interrogent si nous avons fait l’objet de pression qu’il n’en a rien été, nous n’avons été embarrassés par aucune partie libanaise, tout en prenant en compte les pressions énormes exercés par les américains arrogants pour la décision d’acquittement de Fakhoury…
J’étais clair et net avec tous ceux qui questionnaient, que c’est une affaire humanitaire, morale, et de souveraineté et qu’il faut prendre une position devant Dieu et le Jour du Jugement dernier et devant les victimes et les familles des victimes. Et que même l’intérêt de la vie ici-bas nécessite de ne pas plier sous les pressions ni de prendre une décision de ce genre…
Sur le plan juridique, on nous avait dit qu’aucune séance n’allait avoir lieu, ni aucun verdict n’allait être promulgué pour le moment… Et puis j’ai appris ce qui s’est passé par les médias comme tout le monde.
Par la suite le Hezbollah a publié son communiqué. S’en est suivie une nouvelle décision juridique d’interdiction de voyage et de faire appel. Et les us ont continué d’exercer leurs pressions, puis ils ont envoyé un avion à l’aéroport de Beyrouth mais là les autorités libanaises ont refusé de lui tamponner ses papiers et qu’il sorte depuis l’aéroport de Beyrouth. C’est alors qu’un avion américain est venu le faire fuir depuis l’ambassade américaine à Awkar, et par la suite Trump a revendiqué formellement l’opération…
Les réprimandes des amis
Lors de la diffusion de cette information, une campagne a été lancée contre le Hezbollah, et contre moi en particulier.
Lors que les réprimandes et les critiques proviennent de nos adversaires, on peut l’admettre, ce sont nos adversaires, nos ennemis.
Mais lorsqu’elles proviennent de nos amis, de nos alliés, cela est certes plus pénible, surtout lorsqu’elles sont formulées d’une façon hautaine, comme pour donner des leçons au Hezbollah sur ce qu’il aurait dû faire…
Dès le début nous, au Hezbollah, avons refusé le renoncement au chef d’accusations et insisté sur un procès juste, pour rendre justice aux opprimés …à aucun moment nous n’avons affiché une certaine approbation devant ce qu’ils proposaient sachant que nous sommes nous aussi concerné par cette affaire. Nous aussi sommes « les tuteurs de sang »… Et si quelque chose d’autre s’était passé, nous aurions eu le courage de le dire en toute franchise à notre public, avec lequel il y a une pleine confiance…
Ce n’est pas l’Etat du Hezbollah
Tout ce qui a été dit et posé comme questionemments est basé sur des soupçons et des doutes, toutes les interrogations posées : se peut-il que le Tribunal militaire ait pris cette décision sans l’accord du Hezbollah ou du mouvement Amal. Oui il se peut très bien et c’est ce qui s’est passé. Nous n’étions pas du tout au courant et ce n’est qu’ultérieurement que nous avons été mis au courant qu’une séance avait été réunie.
Nous ne nous ingérons jamais dans les affaires des tribunaux…
Oui c’est tout à fait possible que nous n’ayons pas été mis au courant…
Hélas, il y a un discours qui a été travaillé par nos ennemis et que certains de nos amis ont pris à leur compte…
L’une des plus grandes erreurs qui règnent aussi est celle de dire que l’Etat libanais est dirigé par le Hezbollah et Amal, que ce sont eux qui contrôlent l’Armée, la Justice…
Ceux qui la propagent savent très bien que ceci est faux mais cela fait partie de la bataille qu’ils mènent contre le Hezbollah…
Vous avez vu comment avec le coronavirus, ils se sont mis à accuser le Hezbollah qui été mis en ligne de mire…
Certains amis du Hezbollah croient cela aussi.
Or jamais le gouvernement n’a été celui du Hezbollah, à aucun moment. Ni l’Etat libanais, ni le parlement, ni les présidents, ni la Justice ni le Tribunal militaire…
Le Hezbollah est une force politique qui fait partie du paysage libanais, qui détient une certaine influence qui progresse ou régresse selon les circonstances. En dépit d’un certain rôle régional qu’il joue, ce n’est pas vrai qu’il contrôle le Liban…Certains ministres et responsables politiques sont des amis du Hezbollah mais ne lui sont pas affiliés… certaines forces politiques disposent d’une influence plus grande que celle du Hezbollah
C’est Israël qui est derrière cette idée erronée que c’est l’Etat du Hezbollah. Il veut à travers elle neutraliser et ligoter les capacités de la résistance…
Ce qui s’est passé devrait être une occasion pour changer une fois pour toute cette perception des choses. Sinon celui qui veut nous imputer la responsabilité de l’affaire du collaborateur Fakhoury se place du coté de nos adversaires…
Des propositions qui ne servent à rien
D’aucuns nous demandent pourquoi nous n’avons rien fait après la décision d’acquittement. Ils suggèrent quelque chose comme l’évènement qui a eu lieu le 7 mai 2007. Nous l’avions fait lorsque le gouvernement a voulu confisquer au Hezbollah l’armement des signaux qui est indispensable pour la résistance…ceci aurait-il servi l’intérèt du Liban ou de la résistance de perpétrer un évènement pareil ?
D’autres ont proposé de tendre une embuscade au convoi des forces de sécurité qui ont emmené Fakhoury depuis l’hôpital à l’ambassade US. C’est-à-dire qu’il nous fallait batailler avec les agents de sécurité… Je ne pense pas que ceci aurait été dans l’intérêt du Liban, ou de la résistance.
D’autres ont voulu qu’on abatte l’avion qui l’a transporté et d’autres propositions ont été faites et qui n’ont rien à voir avec l’intérêt du pays et de la résistance. Fallait-il encore déclencher une guerre mondiale pour cet homme-ci, sans aucun lien avec son réel poids.
Parmi les propositions aussi qui nous ont été faites, il y a celle de se retirer du gouvernement, parce que Trump l’a remercié, ou de le renverser, alors qu’il est en dehors de cette affaire qui relève du pouvoir juridique militaire…Et puis compte tenu des circonstances économiques et sanitaires, fallait-il renverser le gouvernement ??
Certains ont dit que le Hezbollah aurait dû organiser des manifestations vers Awkar et brûler l’ambassade. C’est à dire mettre la vie des gens en danger alors que le coronavirus sévit !
Toutes ces suggestions ne servent à rien, elle ne sont pas dans l’intérêt du pays ni de la résistance et ne font pas avancer cette affaire …
Ce n’est pas le parti d’un homme
Sachez que nos actions ne sont pas dictées par nos émotions et nos réactions. Nous sommes un parti politique qui a sa cause, sa vision, son échelle de priorités. Toute décision y est soumise à la discussion et à l’étude. Ce n’est pas un parti dirigé par un seul homme. Celui qui croit qu’en menant une campagne contre nous, ou en nous insultant, il peut nous pousser vers des positions qui ne correspondent pas à notre vision et à nos priorités se trompe et perd son temps.
Certains, au lieu d’attaquer les Américains, et celui qui a commis les crimes, se révoltent contre la victime.
Ceux qui se plaignaient de la question des passages illégitimes (entre le Liban et la Syrie, ndlr) ne pourront désormais plus se plaindre et devraient avoir honte d’eux-mêmes. Les USA ont fait fuir Fakhoury d’une façon illégitime du Liban. Ils ont enfreint aux décisions juridiques, ils ont violé la souveraineté du Liban. C’est l’arrogance des États-Unis qui devraient faire irriter et faire l’objet de la colère…
Ceux qui prônent la souveraineté du Liban devraient désormais surveiller le comportement us…
C’est l’un des pires moments
Certains se trompent aussi en croyant que le Liban est sois sous l’emprise du Hezbollah ou celle des USA… Les us n’ont pas pu faire plier tous les juges libanais. Ce n’est pas vrai que le Liban est sous l’hégémonie us. Ce qui est vrai est que les us ont toujours eu une certaine hégémonie au Liban. Parfois ils l’activent, d’autres pas…
Il ne faut pas que les Libanais laissent les US faire comme bon leur semble au Liban, il faut faire attention à la souveraineté et à l’indépendance du Liban…
L’affaire de Fakhoury doit être poursuivie sur le plan juridique… c’est un hors la loi. Le dossier ne saurait être clos. Il se peut qu’il soit poursuivi dans le monde aussi…
Je soutiens les appels pour une commission d’enquête juridique parce que cette décision a été prise par le chef et les membres du tribunal et aussi parlementaire pour savoir ce qui s’est réellement passé…
En conclusion, à la lumière de cette expérience, on peut concevoir que l’ennemi exploite un évènement qui a vraiment lieu ou en fabrique un, mais de la part de nos amis, ceci est diffèrent.
Il est préférable de nous faire part de leurs remarques loin des médias, comme le prescrit les règles de l’islam. Il faut aussi questionner les amis avant de les réprimander. Nous acceptons les conseils et les critiques en public, mais il y a deux limites inadmissibles, les accusations de trahison contre la résistance et les insultes qui portent atteinte à notre dignité. Nous ne pouvons les admettre de nos amis, jamais de la vie. Nous n’acceptons jamais une amitié en dehors des règles de respect. Sinon c’est l’ami ou l’allié qui sera en dehors du cercle de nos amis et alliés…
Nous veillons à nos amis et frères mais nous souhaitons qu’ils soient réalistes et compréhensifs qu’il ne faut pas franchir ces deux limites
Cette résistance est la plus honorable et la plus raisonnable des résistances…
C’est l’un des pires moments que j’ai peu vivre que de passer à la télévision pour défendre le Hezbollah sur la question d’un collaborateur qui a tué nos fils et frères, c’est l’un des pires moments que j’ai pu vivre…
Coronavirus: l’état de guerre
Sur le corona on nous dit que cette bataille va durer plusieurs mois. Il va falloir durcir les mesures, se confiner dans les maisons et sanctionner quiconque transgresse ces mesures. Les gens aussi devraient assumer leurs responsabilités et ne pas dépendre uniquement des agents étatiques pour empêcher sa propagation
Sur la responsabilité du gouvernement : j’avais dit que nous n’avons aucun problème pour déclarer l’état d’urgence et sur la question de la mobilisation générale… surtout que certains avaient misé avant que nous allions refuser… or, certains avancent une approche communautaire. S’il faut imposer une mise en quarantaine dans un endroit d’une certaine confession, il faut le faire avec les autres…
J’annonce que le gouvernement peut imposer une quarantaine pour n’importe quel village chiite, s’il juge bon de le faire dans l’intérêt du pays.
Cette perception communautaire en période de pandémie est une honte …
Que le gouvernement fasse ce que son devoir et l’intérêt du pays lui dictent…
Il faut aussi trouver une solution à la question des prisonniers. Une amnistie générale ou des libérations conditionnées son possible, comme certains États l’ont fait. Il faut réduire leur chiffre dans les prisons il y a plusieurs options et il faut consulter les autres expériences…
Avec le temps, on doit s’attendre à des problèmes socio-économiques qui découleront de cette situation. Il faut insister sur la solidarité sociale, et il faut aussi faire des économies…parce qu’il semble que l’histoire va durer un peu longtemps. Il faut se comporter comme si on était en état de guerre.
20.000 effectifs du Hezbollah
En ce qui nous concerne, nous au Hezbollah, nous sommes en mobilisation. Quelque 20.000 de nos effectifs médicaux et sanitaires surtout sont sur le pied de guerre. Et ce n’est qu’une partie de nos effectifs. Nous sommes disposés à prêter main forte dans toutes les régions libanaise, dans les camps des refugies palestiniens, dans ceux des déplacés syriens. Nous sommes prêts à toutes les options pour aider le gouvernement.
Sachez que tous les libanais qui sont rentrés d’Iran et même nos résistants qui vont en Syrie puis reviennent tous sont soumis aux tests médicaux nécessaires du coronavirus et aux mesures adéquates qui vont avec comme les confinements.
Trump ne fait pas partie de l’espèce humaine
Dans cette guerre certains protagonistes se comportent avec racisme et sans aucun sens de l’humanité, notamment contre trois régions : la bande de Gaza où vivent deux millions, sans aucune aide médicale, sans compter les détenus palestiniens dans les geôles israéliennes. Compte tenu de la mentalité raciste israélienne qui regarde les autres avec mépris. De quoi vraiment craindre pour ces gens…
Au Yémen qui est toujours en guerre, sous embargo, sans médicament, sans équipements…
Et en Iran où 80 millions subissent un embargo inhumain qui l’empêche l’Iran d’obtenir les équipements médicaux nécessaires pour faire face à cette pandémie
Jour après jour, on a la preuve que Trump ne fait pas partie de l’espèce humaine. C’est une créature raciste, arrogante, hautaine, c’est comme s’il venait d’un autre monde comme s’il était un extraterrestre (en riant, ndlr). Il veut pour son pays s’accapare à lui seul le vaccin, surement pour des raisons électorales parce qu’il se trouve dans une situation critique. Par son racisme infeste, il insiste pour qualifier le coronavirus de virus chinois dans sa guerre commerciale contre ce pays… De ma vie je n’ai rencontre avec un homme aussi arrogant, aussi raciste et féroce…
FIN
Source: Al-Manar