Le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami, a adressé une lettre aux ministres de la Défense de plus de soixante pays pour les appeler à agir conjointement pour lutter contre les approches sélectives et le double standard en matière du terrorisme d’État.
Dans cette lettre, le ministre iranien de la Défense a évoqué les activités humanitaires du martyr Mohsen Fakhrizadeh, scientifique iranien assassiné par les États-Unis et le régime israélien, notamment dans le domaine des équipements nécessaire pour lutter contre la pandémie de coronavirus.
Il a demandé à la communauté internationale de condamner l’assassinat inhumain et criminel de ce savant atomiste iranien.
Soulignant l’implication directe des services de renseignement et des espions israéliens dans l’assassinat des savants iraniens par le passé, le général Amir Hatami a souligné qu’il existait aussi des indices irréfutables sur le rôle du régime sioniste dans l’assassinat du martyr Mohsen Fakhrizadeh.
« Le silence face à ce terrorisme d’État serait un élément encourageant les auteurs et les commanditaires de ces actes et propagerait l’insécurité au niveau mondial », a ajouté le général Hatami dans sa lettre, soulignant que la République islamique d’Iran réserverait le droit de riposter à ceux « qui violent les droits de l’Homme, le droit international et la Charte des Nations unies ».
Cette mise en garde a lieu au second jour d’un exercice bien large impliquant des centaines de drones iraniens, exercices particulièrement réussis de l’aveu des sources occidentales.
Cette manœuvre qui a commencé mardi 5 janvier est une opération conjointe et à grande échelle d’entraînement des drones impliquant plusieurs unités militaires à Semnan (centre).
Le champ d’action des drones-kamikazes a augmenté de 2000 à 4000 kilomètres
Au deuxième jour de cet exercice militaire, les drones-kamikazes à longue portée d’action ont parcouru une distance de 1400 kilomètres depuis les côtes de la mer d’Oman pour détruire leurs cibles dans la zone d’opération de Semnan.
L’amiral Sayed Mahmoud Moussavi, commandant adjoint de l’armée iranienne, a déclaré aux journalistes que le champ d’action des drones-kamikazes de l’armée a augmenté de 2000 à 4000 kilomètres.
En outre, l’armée de terre iranienne a testé avec succès ses quadricoptères de combat qui ont largué des petites bombes sur leurs cibles.
Lors de ces manœuvres, les forces armées iraniennes ont également testé des drones miniatures espions pour des opérations de reconnaissance. Ces robots insectes ultra-légers sont capables de communiquer des images et des vidéos en temps réel à leur centre de contrôle.
En marge des exercices, l’armée iranienne a exposé ses dernières réalisations en matière de conception de drones lors d’une présentation à laquelle des commandants militaires de haut rang des forces armées et des unités de drones doivent assister.
L’exposition réunit des drones opérationnels des quatre forces de l’armée, des centaines de drones de combat, bombardiers, intercepteurs, de reconnaissance et surveillance (les drones Kaman, Karrar, Kian, Simorgh, Mohajer, Ababil, Yasser, Sadegh, Hazem), ainsi que des drones multirotors ayant la capacité d’effectuer des opérations de combat en cas de guerre électronique et équipés de systèmes d’interférence radar.
Source: Avec PressTV