Le président du Parlement algérien, a révélé que certaines parties profitaient du cyberespace pour relancer les projets des soi-disant «révolutions de couleur », sans préciser lesquelles.
« Il existe des parties qui exploitent le cyberespace pour semer l’instabilité dans les pays, en diffusant de fausses nouvelles et en recrutant à distance contre le système politique national, dans le cadre des soi-disant révolutions de couleur » a déclaré Souleiman Chanine.
Il a également estimé que la lutte contre la cybercriminalité nécessite une stratégie nationale globale, telle que la promulgation d’une législation appropriée et la mise en place de cadres procéduraux et réglementaires appropriés. Saluant les efforts de l’Armée algérienne et des institutions de sécurité, qui ont pu « vaincre les tentatives extérieures visant à saper la sécurité de la patrie et la stabilité systémique de l’Etat » .
Auparavant, le magazine algérien Al-Jaish (L’Armée) avait rapporté dans son éditorial du numéro de février que des parties « ont déplacé leurs pions et activé certaine voix mal intentionnées, liées à des agendas étrangers et qui sont connues de tous ».
Selon cette revue « leur intention est de contourner les demandes légitimes du peuple et de redistribuer les cartes de manière à servir leurs intérêts et leurs objectifs malveillants, dans le cadre d’un plan destiné principalement à saper la crédibilité de l’armée nationale populaire et à frapper le relation solide qui lie le peuple à son armée ».
Des partis politiques et des forces algériennes ont mis en garde contre la multiplication des appels sur les réseaux sociaux à sortir des manifestations le 22 février, date qui marque le deuxième anniversaire du lancement du mouvement populaire en Algérie. Celui-ci avait renversé le scénario du cinquième mandat de l’ancien président Abdel Aziz Bouteflika , le poussant à démissionner.
Ces avertissements sont les mêmes que ceux que l’establishment militaire algérien a émis dans son éditorial.
Certain hommes politiques algériens ont laissé entendre que lAlgérie subit des pressions énormes et des menaces de déstabilisation pour avoir refusé d’adhérer à la normalisation avec l’entité sioniste, à l’instar des Emirats arabes unis, du Bahreïn, du Soudan et du Maroc.
Source: Médias