Lors d’une réunion avec le conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, l’ambassadeur de Russie en Iran, Levan Dzhagaryan, a remis le message de Vladimir Poutine en réponse à celui du Leader délivré précédemment par le président du Parlement iranien, c’est ce qu’a rapporté, le samedi 6 mars, la télévision iranienne Al-Alam. Le contenu de ce message n’a pas encore été dévoilé.
Entre-temps, lors de cette réunion M.Velayati a souligné que « les relations Iran-Russie sont stratégiques et sont basées sur le maintien du respect mutuel ».
Faisant référence à certains développements régionaux et internationaux, le dirigeant iranien a déclaré que: « Les relations régionales et les développements périphériques ont conduit à une coopération et une interaction accrues entre Téhéran et Moscou, et les déplacements des responsables des deux côtés ont joué un grand rôle dans le processus de relations et le renforcement des interactions. »
Et d’ajouter: « Heureusement, la coopération Iran-Russie avec la Syrie, à l’invitation des autorités syriennes, a aidé le pays à résister et à vaincre ses ennemis qui avaient imposé une guerre internationale contre elle avec la participation de plus de 70 pays. »
« La situation actuelle dans la région est telle que les deux pays peuvent être présents dans d’autres domaines en coordination l’un avec l’autre, et la coopération continuera sûrement à s’étendre et à se diversifier », a-t-il indiqué M.Velayati.
L’envoyé russe a pour sa part exprimé sa satisfaction de la tendance croissante et du développement des relations entre les deux pays. « Le renforcement des relations bilatérales entre la Russie et l’Iran a conduit à la consolidation et à la poursuite des relations, la coopération entre les deux pays qui ont pris des mesures efficaces pour améliorer les relations. »
Tout en mettant l’accent sur le développement global des relations dans les domaines de la défense, du pétrole, du nucléaire, de l’industrie, de l’agriculture, du commerce, etc., les deux parties ont également discuté et échangé des vues sur les derniers développements régionaux et internationaux.
Le 8 février, le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Qalibaf, a transmis le message du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Ali Khamenei à Vladimir Poutine au président de la Douma d’État russe (chambre basse) Viacheslav Valodin.
Qalibaf a déclaré à l’époque que « la question la plus importante de cette visite était de transmettre le message du Leader iranien au président de la Russie, Vladimir Poutine, qui soulignait la force, la stratégie et la continuité des relations Téhéran-Moscou. »
À cet égard, Kazem Jalali, ambassadeur d’Iran à Moscou, s’est attardé dans un article intitulé « L’Iran et la Russie sur la voie d’un avenir radieux », sur le rôle de l’Occident et en particulier des États-Unis dans les relations russo-iraniennes, le qualifiant de « destructeur ».
Selon lui, « le multilatéralisme est l’un des principes incontestables de la nouvelle ère des relations internationales tandis que la promotion de l’unilatéralisme indépendamment de la capacité des autres pays à établir la stabilité et la paix dans la région et dans le monde est une stratégie ratée. Les États-Unis n’ont donc qu’à reconnaître le rôle de la Russie et de l’Iran en tant que deux grandes puissances régionales dans la résolution des conflits et équations régionaux et mondiaux ».
Et de poursuivre : « compte tenu de la ferme volonté des dirigeants russes et iraniens de développer des relations bilatérales, le rapprochement de l’Iran et de la Russie et le renforcement des fondements populaires des relations bilatérales, en particulier dans les domaines économiques et socioculturels, font partie des solutions importantes qui doivent impérativement faire partie de l’ordre du jour des deux gouvernements ».
Le diplomate a conclu que « la proximité croissante de l’Iran et de la Russie et la formation de nouveaux blocs régionaux, notamment avec la présence d’autres grandes puissances asiatiques émergentes, promettent de renforcer et de stabiliser les processus de multilatéralisme au niveau mondial ; ceci étant en conflit direct avec les intérêts et les aspirations de la nouvelle administration américaine, qui a fait du slogan ‘leadership mondial’ et en d’autres termes ‘unilatéralisme’ le titre de sa politique étrangère ».
Source: Avec PressTV