Le chroniqueur américain du New York Times Thomas Friedman a suggéré que le président américain Joe Biden serait le dernier président démocratique à soutenir «Israël».
S’exprimant pour la CNN News, il a attribué sa prémonition à la hausse de la tendance à la gauche au sein du Parti démocrate.
Selon Friedman, la chose la plus importante qui tient le plus à cœur dans la politique américaine et israélienne est la préservation d’une chose qui est actuellement en soins intensifs, d’après ses termes, celle de la « solution à deux États », alors que la réalité tend davantage à « un État ».
Il a ajouté : « Je ne considère pas que ce soit la réalité d’un État unique dans lequel la majorité juive donne une pleine égalité à la minorité palestinienne, mais je m’attends au risque qu’Israël devienne un État totalement d’apartheid. »
Dans le même contexte, le chroniqueur du NYT a exprimé son mécontentement à l’égard de la politique du président Biden, soulignant la nécessité de revitaliser la possibilité d’une solution à deux États par des mesures diplomatiques concrètes.
De son côté, Rosina Sabour la rédactrice en chef du journal Telegraph a publié un article dans lequel elle estime que la position dure de Joe Biden en faveur d’Israël menace d’approfondir les divisions au sein de son parti.
« Joe Biden n’imaginait pas que son premier défi majeur de politique étrangère serait également un test majeur de sa capacité à diriger son parti », indique-t-elle.
Avec l’éclatement des violences au Moyen-Orient, constate Sabour, le président américain s’est trouvé de plus en plus en désaccord avec nombre de ses collègues démocrates sur son soutien à ‘Israël’.
Elle a poursuivi : «Pendant des jours, Biden a publiquement soutenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans sa riposte militaire à la bande de Gaza, car il était pleinement conscient, en tant que président des États-Unis, des implications politiques potentielles de sembler faiblir face à l’engagement des Etats-Unis en faveur d’Israël ».
« Au Capitole, les voix des démocrates critiques des actions militaires israéliennes étaient plus bruyantes que jamais », a-t-elle souligné estimant que ceci est lié au débat sur la justice raciale et sociale en Amérique. Rapportant le cas de la sénatrice Alexandria Ocasio-Cortez, est allée jusqu’à décrire ‘Israël’ comme un « État d’apartheid », et celui de la députée démocrate d’origine palestinienne, Rashida Talib.
Même approche que celle du Telegraph de la part du journal The Times où Gerard Baker a écrit que « les Etats-Unis ne sont plus unis derrière Israël ».
Source: Médias