Le cap symbolique du million de contaminations quotidiennes par le Covid-19 dans le monde a été franchi pour la première fois sur la semaine du 23 au 29 décembre, à quelques heures des festivités de Nouvel an sur lesquelles la pandémie pèsera une fois de plus.
Face à ce « tsunami » de contaminations qui met sous pression les systèmes de santé, de nombreuses capitales et villes, de Paris à Mexico en passant par Athènes ou Barcelone, ont décidé d’encadrer les célébrations du Nouvel an, en sus de mesures prises ces derniers jours pour tenter de réduire la circulation du coronavirus. Ou même d’annuler les festivités prévues, à l’instar de nombreuses villes brésiliennes, comme São Paulo, la plus grande métropole d’Amérique latine.
À Paris, le masque redevient obligatoire dans les rues vendredi comme dans presque toute la région parisienne et les débits de boissons ne pourront ouvrir au-delà de 02h00 samedi 1er et dimanche 2 janvier.
Seule Madrid a maintenu une cérémonie a minima sur la célèbre place de la Puerta del Sol, avec une jauge limitée à 7.000 personnes -masquées-, contre 18.000 en 2019, en période pré-pandémique.
En Allemagne, où les discothèques resteront aussi portes closes pour la Saint-Sylvestre, les réunions privées de plus de dix personnes sont interdites, même pour les vaccinés et les personnes guéries. Pour les non vaccinés, la limite tombe à deux membres de foyers différents.
Le variant Omicron, circulant en même temps que son prédécesseur, Delta, occasionne actuellement une forte hausse des cas de Covid-19 dans de nombreux pays européens.
Même chose en Espagne, pourtant un des champions de la vaccination, avec 100.760 nouveaux cas en recensés en 24 heures.
Jusqu’à présent, l’explosion de la pandémie ne s’est cependant pas traduite par une augmentation globale du nombre des morts, en baisse depuis trois semaines dans le monde.
Source: AFP