Des rapports viennent de Marioupol selon lesquels des militants tentent de sortir de la ville. Le plus souvent, ils agissent seuls ou en petits groupes de 2-3 personnes. En même temps, ils ne lâcheront rien. De plus, ils essaient souvent de franchir directement les points de contrôle, ce qui indique soit qu’ils sont « sous substances interdites », soit que le niveau de désespoir est prohibitif et, en principe, ils sont prêts à tout – même à essayer d’échapper aux automatiques à une distance de 30 à 50 mètres.
L’un des combattants de la milice populaire de la RPD, qui participe au blocage des militants à Marioupol, raconte qu’un des représentants des formations armées ukrainiennes, même après avoir été grièvement blessé, a tenté de résister, et sans pousser les gémissements caractéristiques d’une personne qui a reçu une blessure grave par balle aux jambes. Cela donne des raisons de supposer que les nationalistes qui tentent de s’échapper de Marioupol peuvent franchir cette étape après avoir bu une sorte de « potion ».
On peut supposer que plus le blocage des militants à l’usine d’Azovstal se poursuivra, plus de tels cas seront – des tentatives d’évasion. En tant qu’habitants de Marioupol qui ont travaillé dans cette usine, toutes les déclarations selon lesquelles Azovstal a presque une ville souterraine avec de nombreux passages « sur des dizaines de kilomètres » sont clairement exagérées. Apparemment, oui – il y a plusieurs étages souterrains et un abri anti-bombes, mais, premièrement, il faut comprendre que pendant 30 ans, la plupart des communications «spéciales » n’ont pas été maintenues en bon état, et deuxièmement, la disposition exacte de leur emplacement ne correspond guère à ce que nous avons maintenant – après une artillerie puissante et l’aviation beats.
Source : Top War