Le site Internet israélien Walla a déclaré que « l’armée de l’air a eu du mal à abattre un drone du Hezbollah qui a fait partie des trois drones lancés par le Hezbollah en direction de la plateforme gazière de Karish, située dans une zone controversée avec le Liban.
Sur son site web, Walla avance que “l’armée israélienne s’est vantée d’avoir intercepté 3 drones appartenant au Hezbollah, et qui se dirigeaient vers la plateforme gazière Karish, mais les premières enquêtes ont montré que l’armée avait du mal à suivre le deuxième drone et à diriger un missile vers lui pour plusieurs raisons».
Et de poursuivre : « Plus tard, un autre missile a été lancé. Mais il n’a pas frappé sa cible ». Il a finalement été abattu par un missile maritime Barak, tiré depuis un navire de la marine israélienne.
De même, Les pilotes ont eu du mal à identifier le troisième drone car il volait à basse altitude, selon Walla.
Depuis que la Résistance islamique au Liban a revendiqué samedi 2 juillet le lancement de 3 drones non armés en direction de la « zone contestée » du gisement gazier Karish, où les travaux de forage devraient être entamés depuis l’arrivée de la plateforme Energean sur les lieux, les analyses israéliennes ne connaissent pas de répit.
Certains médias israéliens font état « d’une nouvelle équation annoncée par le Hezbollah », évoquant « Les problèmes d’Israël à lui répondre. »
Certains médias israéliens ont soulevé la question de la difficulté de protéger la plateforme Karish, en raison du fait qu’elle est située à environ 100 kilomètres du rivage.
Ils ont rapporté l’avis du colonel de réserve israélien Yossi Lengotsky: «Si Karish avait été attaqué, cela aurait été un événement très dangereux. C’est une plateforme très spéciale, construite loin vers l’est, et sur une très longue durée. La frapper peut paralyser l’extraction du gaz. Le fait qu’elle soit à 90 kilomètres, contrairement aux plateformes Tamar et Lévitan situées près du rivage, nous affecte et il est difficile de la protéger».
Citant des sources de sécurité israéliennes, certains médias évoquent «les problèmes de sécurité qui ont été soulevés par l’annonce par le Hezbollah de son intention d’envoyer la prochaine fois un certain nombre de drones ».
« Leur envoi est beaucoup moins cher que les opérations d’interception israéliennes », ont-ils noté évoquant également la crainte d’une autre option, « celle que le Hezbollah envoie un drone chargé d’explosifs. »
« Le Hezbollah est capable d’attaquer des cibles stratégiques en Israël avec des centaines de drones en même temps », a déclaré Amir Avivi, un officier de réserve, ajoutant que « au cours de la dernière décennie, le Hezbollah a augmenté son armement de 50 à plus de 2 000″.
Il a ajouté : « Imaginez-vous s’il envoyait un escadron de 100 drones qui franchiraient la frontière vers le port de Haïfa. Voici un défi opérationnel d’une autre ampleur. Il est important de savoir que les Iraniens et le Hezbollah n’ont pas peur des frictions, et ils n’ont pas peur de l’échec, de temps à autre. Ils étudient, discutent, amplifient leurs capacités et planifient pour une bataille dix fois plus grande que tout ce que nous avons connu jusqu’à présent. »
Estimant que les drones lancés par le Hezbollah vers la plateforme visaient à envoyer « un message à « Israël » comme quoi il doit acquiescer les demandes » libanaises, Walla rapporte qu’Israël n’a pas l’intention d’aggraver la situation avec le Hezbollah ».
Source: Médias