L’activiste de l’opposition saoudienne, Abdel Hakim Abdel Aziz Al-Dakhil, a révélé que les autorités saoudiennes avaient arrêté son fils, Yasser, dans l’université où il étudiait.
Dans un tweet sur son compte Twitter, depuis son exil en France, M. Dakhil a déclaré : « J’ai été informé de l’arrestation de mon fils de 20 ans, Yasser, et de son éloignement de son siège universitaire ».
Le dissident saoudien a souligné qu’il ne trouve aucune explication à l’arrestation de son fils, si ce n’est de le faire chanter par les autorités, soulignant que cette démarche ne ferait que consolider sa détermination à accomplir le devoir qu’il réalise.
Abdel Hakim a conclu son tweet en disant : « Bien que nos fils nous soient chers, tous les prisonniers d’opinion sont nos proches et nos êtres chers tellement ils ont enduré et patienté. »
L’opposant saoudien à l’étranger, Abdel Hakim Abdel Aziz Al-Dakhil, est l’un des fondateurs de l’organisation « Zawina » (Nos proches) , qui s’occupe de soutenir les familles des prisonniers d’opinion en Arabie saoudite et de dénoncer les violations des droits des détenus et de ceux de leurs familles.
Au début de ce mois, l’Organisation européenne saoudienne des droits de l’homme a révélé que les autorités saoudiennes ont condamné à mort 15 prisonniers d’opinion, portant à 53 le nombre de personnes en danger de mort, dont au moins 8 mineurs.
L’arrestation du fils d’Abdel Hakim al-Dakhil intervient près de deux ans après l’arrestation de son père, Abdel Aziz al-Dakhil, l’ancien sous-secrétaire du ministère des Finances. Ce dernier avait disparu en avril 2020, en raison de ce qui était considéré comme « une critique de l’État », qui est en fait un tweet dans lequel il a exprimé ses condoléances pour la mort du détenu dans les prisons saoudiennes, Abdallah al-Hamid.
Un an après, en juillet 2021, le régime a libéré Abdel Aziz al-Dakhil, et aucune charge légale n’a été prouvée contre lui. Il semble que la pression des médias et des organisations des droits de l’homme ait incité les responsables de l’administration pénitentiaire à mettre fin à sa détention.
Source: Médias