Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a déclaré que les ennemis avaient cherché à freiner les progrès et la force de l’Iran lors des récentes émeutes violentes à travers le pays.
L’Ayatollah Khamenei a fait ces remarques le lundi 9 janvier à Téhéran, alors qu’il s’adressait à un groupe de personnes venues de Qom à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement populaire dans la ville sainte contre l’ancien régime Pahlavi soutenu par les États-Unis en 1978.
« Il ne fait aucun doute que nous sommes confrontés à des problèmes économiques. Mais ces problèmes peuvent-ils être résolus en mettant le feu à des poubelles, en descendant dans la rue et en provoquant des émeutes ? Ils ne voulaient pas remédier aux problèmes, mais plutôt anéantir les forces et les points forts de la nation iranienne », a souligné le leader de la Révolution islamique.
L’Ayatollah Khamenei a souligné que les ennemis étrangers étaient ouvertement impliqués dans les émeutes dans le pays tandis que les États-Unis et les pays européens alimentaient explicitement les troubles d’une manière ou d’une autre.
Le numéro un iranien a déclaré que le tapage médiatique visait à créer l’impression que les émeutiers étaient mécontents des problèmes économiques et des lacunes dans les secteurs économiques et autres du pays.
Le Leader de la Révolution islamique a cependant noté que ce qu’ils voulaient n’était pas de faire disparaitre les lacunes. Le but, a-t-il dit, était plutôt d’éliminer les points forts du pays.
Le Leader a pointé du doigt les tentatives visant à porter atteinte à la sécurité nationale de l’Iran, à freiner les progrès scientifiques du pays par la fermeture de centres éducatifs et scientifiques, à entraver la croissance de la production nationale et à nuire à divers secteurs en pleine expansion comme celui du tourisme.
L’Ayatollah Khamenei a fait remarquer que les ennemis ont mis en avant leur implication dans les récentes émeutes par le biais de la cyber-propagande et via des médias occidentaux et certains médias régionaux.
Et de souligner: les actes commis par les émeutiers s’apparentaient à de la trahison, appelant les institutions compétentes et les responsables de l’État à traiter avec sérieux tout acte de trahison.
Depuis que Mahsa Amini, une jeune iranienne de 22 ans, est décédée à l’hôpital le 16 septembre, trois jours après avoir fait un malaise dans un poste de police de Téhéran, des émeutes soutenues par l’étranger ont éclaté dans plusieurs provinces iraniennes. Une enquête a attribué la mort d’Amini à son état de santé, plutôt qu’aux coups présumés que lui aurait portés la police.
La violence engendrée par ces émeutes a coûté la vie à des dizaines de personnes et aux forces de sécurité, sans compter les attaques terroristes qui ont eu lieu dans tout le pays. Au cours des trois derniers mois, les terroristes ont incendié des biens publics et torturé à mort plusieurs membres du Basij et des forces de sécurité.
Dans le cadre de leur politique anti-iranienne, les États-Unis et leurs alliés européens ont fermement soutenu la poursuite des violentes émeutes en Iran et n’ont pas ménagé leurs efforts pour attiser les troubles dans le pays.
Source: Avec PressTV