Le secrétaire général du mouvement de résistance palestinien Jihad islamique, Ziyad al-Nakhala, a assuré que c’est la résistance qui a imposé la formule du cessez-le-feu conclu samedi 14 mai dernier pour mettre fin à 5 jours d’escalade militaire entre la bande de Gaza et l’entité sioniste.
« Cette formule est un accord que nous n’avons jamais obtenu auparavant, et nous avons dit à l’autre partie de l’accepter ou de se retirer des négociations », a-t-il affirmé le 17 mai.
Cet accord conclu sous l’égide de l’Egypte stipule de « ne pas s’en prendre aux civils, de ne pas bombarder les maisons et de ne pas s’en prendre aux individus » à partir de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
La partie consacrée aux individus est considérée comme étant une réponse à la demande du Jihad islamique qui réclamait des le début des hostilités qu’Israël cesse ses liquidations.
Le Jihad islamique a rendu hommage à 11 martyrs dans ses rangs, dont 7 responsables militaires des Brigades al-Qods.
« Nous avons obtenu cette formule dans les derniers instants, nous l’avons écrite lettre par lettre, et c’est le sang des martyrs qui est derrière cette réalisation », a souligné Nakhala.
Et de conclure : « dans la bataille politique, nous avons été à la hauteur de l’épreuve et avons imposé une forte équation « .
Selon les chiffres officiels, 33 Palestiniens en tout ont été tués et deux Israéliens.
Depuis Beyrouth, où il participait à une cérémonie en hommage aux martyrs du Jihad islamique, Saleh al-Arouri, le chef adjoint du bureau politique du Hamas, a rendu hommage à la performance des combattants des Brigades al-Qods pendant la bataille de la « Vengeance des libres » : « les frères des Brigades al-Qods sont ceux qui ont assumé le fardeau de cette bataille et l’ont menée avec héroïsme et bravoure », a-t-il assuré.
Il a poursuivi : « L’occupation est effrayée et troublée par l’expansion du front de Cisjordanie », soulignant que « le Jihad islamique se dresse comme l’adversaire de cette entité usurpatrice et lui impose ses équations ».
Source: Médias