À Beyrouth, plusieurs agences diplomatiques ont transmis des menaces et des avertissements américains mettant e garde contre l’ingérence du Hezbollah dans la guerre en cours en Palestine occupée, a indiqué le quotidien libanais al-Akhbar dans son édition ce mercredi.
De retour rapidement dans la capitale libanaise à la demande de son administration, l’ambassadrice américaine Dorothy Shea a rencontré mardi le président de la Chambre des représentants Nabih Berri.
Elle l’a informé que le Liban devrait « réduire la tension ».
Selon des visiteurs d’Ain al-Tineh, Shea a déclaré à Berri: « nous ne voulons pas que le Liban soit impliqué dans la guerre, et nous avons demandé aux forces internationales de s’acquitter de leurs tâches, et nous avons également demandé à l’armée libanaise de prendre en charge le maintien de la sécurité et d’empêcher le déploiement d’éléments palestiniens dans les zones frontalières. Washington tiendra le Liban responsable de toute attaque lancée contre Israël à partir du territoire libanais ».
Elle a ajouté que « Washington et la communauté internationale ne resteront pas les bras croisés en cas d’implication du Hezbollah dans la guerre contre Israël ».
Selon a-Akhbar, Berri a répondu à la diplomate américaine: « Nous ne sommes pas intéressés par l’escalade, allez parler avec les Israéliens ».
Le quotidien libanais a appris que Shea a demandé au commandement de l’armée d’empêcher tout mouvement dans le sud et à la frontière avec la Palestine occupée en soutien à Gaza, en particulier vendredi prochain. Le Hamas a appelé les peuples des pays du cordon qui entourent la Palestine occupée de se diriger vers les frontières pour exprimer leur soutien à la cause palestinienne et au Déluge d’al-Aqsa.
Mardi, le président américain a adressé un avertissement au Hezbollah concernant ses intentions de prendre part au soutien de la cause palestinienne.
« Tous les groupes de la région qui envisagent d’intervenir – ne le faites pas », a-t-il déclaré lors d’un d’un point de presse au cours duquel il a affirmé que l’entité sioniste avait le droit de se défendre face au « mal à l’état pur »
« A cette heure, nous nous devons être absolument clairs. Nous nous tenons aux côtés d’Israël », a-t-il martelé en présence de la vice-présidente Kamala Harris et du chef de la diplomatie Antony Blinken, qui se rendra jeudi dans l’entité sioniste en signe de de soutien.
Joe Biden a également ajouté qu’il demanderait au Congrès d’agir rapidement en faveur de l’entité sioniste, disant : « Ce n’est pas une question de politique – c’est une question de sécurité des États-Unis et de la sécurité mondiale ».
Il a indiqué que les Etats-Unis, qui ont déjà décidé d’envoyer un groupe aéronaval aux abords de l’entité sioniste, étaient prêts à déployer « des ressources supplémentaires si nécessaire », pour éviter que la guerre ne s’étende.
Il a aussi promis des moyens pour le « Dôme de fer, le système de défense antimissiles d’Israël.
Source: Médias