Le journal américain The Washington Post a abordé la question de la possibilité pour « Israël » d’atteindre ses objectifs déclarés dans la guerre qu’il mène dans la bande de Gaza, dont le plus important est de « détruire le Hamas », en se demandant comment les forces israéliennes atteindront cet objectif après la fin de la trêve.
Le chroniqueur du journal, David Ignatius, a souligné dans son article intitulé « Un champ de bataille infesté de dangers attend Israël après la trêve », « qu’Israël » est confronté à un dilemme douloureux et peut-être controversé à l’avenir, après la trêve qu’il a décrit comme de temporaire à Gaza ».
L’article du journal indique « qu’ Israël espère que ce cycle d’échange de prisonniers se poursuivra jusqu’à ce que le reste des femmes et des enfants retenus captifs par la résistance dans la bande de Gaza soient libérés ».
Le journal a rapporté une interview récente avec un haut responsable israélien à la veille de la libération des prisonniers, dans laquelle il a déclaré : » Il sera beaucoup plus difficile d’étendre le processus d’échange de prisonniers pour inclure le reste des prisonniers, et cela pourrait cela signifie reprendre le cours de la bataille bientôt ».
Le responsable israélien, que le journal a qualifié de haut placé, a indiqué que « la prochaine phase de la guerre sera un conflit de haute intensité ».
Le journal a souligné que pour l’entité occupante, « c’est là que réside l’essence du problème », soulignant « qu’ Israël cherchera à reprendre ses opérations offensives à un moment où la pression internationale s’accentue en faveur d’un cessez-le-feu permanent ».
Le Washington Post a rappelé « qu’ Israël a été confronté à plusieurs reprises à des dilemmes similaires au cours de ses guerres passées, avec une pression diplomatique croissante pour arrêter les combats » avant que l’armée israélienne ne pense avoir accompli sa mission ».
Le journal a noté également que les combattants de la résistance palestinienne « sont toujours retranchés dans la clandestinité », notant que « cela continue malgré toutes les destructions que la récente guerre a provoquées dans la bande de Gaza ».
Le journal a cité un deuxième responsable israélien affirmant que « le réseau de tunnels du Hamas est plus complexe que nous le pensions ».
Il ne fait aucun doute, comme l’explique le journal, que « le Hamas et le reste des factions de résistance profiteront de la trêve pour se reposer et réorganiser leurs rangs », et « qu’Israël devra, après la fin de la trêve, prendre des décisions difficiles concernant les niveaux de force de son armée, en particulier en ce qui concerne le recrutement d’environ 300 000 soldats de réserve », notant qu’il s’agissait d’un » nombre sans précédent qui a gravement épuisé les jeunes éléments de l’économie israélienne ».
Source: Médias