Des groupes de résistance irakiens ont mené une série d’attaques contre trois bases militaires abritant des troupes d’occupation américaines en Syrie et en Irak, en représailles au soutien de Washington à la guerre israélienne contre la bande de Gaza.
La Résistance islamique en Irak, un groupe de combattants antiterroristes, a revendiqué dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram les frappes de missiles et de drones contre des installations gérées par les États-Unis à l’aéroport de Kharab al-Jir et au champ gazier de Conoco, dans l’est de la Syrie, respectivement dans les provinces de Hassaké et de Deir ez-Zor.
Elle a également ciblé l’installation occupée par les États-Unis à l’aéroport international d’Erbil, dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
Ces attaques sont une réponse à la présence des forces d’occupation américaines en Irak et ailleurs dans la région de l’Asie de l’Ouest et au soutien américain à la guerre sanglante menée par ‘Israël’ contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, lit-on dans le communiqué.
Aucun rapport n’a été publié dans l’immédiat sur l’étendue des dégâts causés aux installations militaires ni sur les éventuelles victimes.
Les États-Unis, le plus grand allié d’Israël, ont fourni au régime sioniste une grande quantité d’armes et de munitions depuis le début de la guerre à Gaza.
Washington a également opposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu.
‘Israël’ a déclenché une guerre contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 après l’opération surprise Déluge d’Al-Aqsa de la Résistance contre les territoires occupés de la Palestine en réaction aux exactions du régime occupant.
Selon le ministère palestinien de la Santé, au moins 23 843 Palestiniens ont été tués, dont la majorité des femmes et des enfants. Et plus de 60 000 autres personnes ont été blessées.
Le régime de Tel-Aviv a également imposé un « siège total » contre Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens qui y habitent.