Analysant la campagne médiatique adoptée par le Hezbollah dans les communiqués de ses opérations anti israéliennes depuis le sud du Liban, durant les 200 jours de conflit, le quotidien israélien Yediot Ahronoth constate « qu’il insiste pour publier l’endroit de l’attaque qu’il a réalisée, en la revendiquant et parfois en signalant l’armement qu’il a utilisé, surtout s’il s’agit d’un missile, d’un drone et d’un obus anti blindé ».
« C’est ainsi que le Hezbollah a évoqué des dizaines de positions et de localités israéliennes en disant qu’elles font partie des cibles qu’il s’était fixées dès le début de la guerre. Il semble que le Hezbollah utilise ces publications comme terreur psychologique », a-t-il ajouté.
Le Yediot remarque aussi que « ces derniers mois, il a joint des cartes indiquant les zones spécifiques visées, car il s’est avéré que le public israélien ne connaissait pas les noms arabes utilisés par l’organisation, même après leur traduction en hébreu. »
Dans le cadre de son dossier, le quotidien israélien a déploré le répercussions du conflit sur la situation économique dans la Galilée, estimant que « le combat contre le Hezbollah l’a paralysée et vidée ses sites touristiques pendant les fêtes de Pâques ».
« Les propriétés voient leur société s’effondrer sans obtenir d’indemnisation de la part de l’Etat. Ils ont vraiment peur de la réalité actuelle et de l’avenir », a-t-il rapporté.
La chaine de télévision israélienne Channel 12 a rapporté le témoignage du propriétaire d’un commerce dans une colonie du nord. « Tout ce qui se passe au nord est effrayant et fou. Au moins 20 à 30% de ses habitants ne veulent plus y revenir parce qu’ils ont peur et sont en état de choc ».
Source: Médias