Le Washington Post a cité une personne qualifiée « d’informée » selon laquelle les hommes du président américain Donald Trump « ont averti Israël qu’ils l’abandonnerait si la guerre ne ne cessait pas dans la bande de Gaza ».
La source a ajouté que « le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu est politiquement capable, comme par le passé, de le faire, avec une large majorité à la Knesset et en Israël, mais qu’il n’a pas la volonté politique nécessaire ».
L’article du journal fait suite aux déclarations de Netanyahu selon lesquelles « le summum de famine ne peut être atteint à Gaza, pour des raisons pratiques et diplomatiques », tout en affirmant « qu’Israël prévoit de contrôler l’ensemble de la bande de Gaza ».
Selon le Washington Post, Netanyahu a utilisé le terme de « ligne rouge » pour décrire « le risque d’une famine massive à Gaza, qui pourrait coûter à Israël le soutien des États-Unis ».
L’Associated Press a indiqué « qu’il n’est pas clair s’il s’agit de la situation à Gaza ou de la possibilité d’une perte de soutien ».
« Alors que l’occupation annonçait l’entrée d’un petit nombre de camions à Gaza, son armée a attaqué Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, avec des bombardements et des frappes aériennes, ce qui a rendu la logistique du retour des camions beaucoup plus difficile », a confirmé un responsable humanitaire au Washington Post.
Dans la bande de Gaza, le bureau de presse du gouvernement à Gaza a souligné « qu’aucune aide réelle n’est entrée dans la bande, compte tenu du blocus israélien strict et de l’aggravation de la famine, depuis plus de 80 jours ».
Alors que l’occupation a annoncé « autoriser l’entrée de neuf camions », le bureau a précisé « qu’ils contenaient des compléments alimentaires limités pour les enfants ».
Ces camions faisaient partie des 44 000 camions censés entrer dans les 80 jours, ce qui signifie qu’ils ne représentent pas plus de 0,02 % des besoins.
Source: Médias