L’envoyé spécial des États-Unis en Syrie, Thomas J. Barak, a annoncé que « la Syrie et Israël sont engagés dans des discussions significatives, par lesquelles Washington vise à rétablir le calme ».
Dans une interview accordée au New York Times, Barak a exprimé le souhait de l’administration américaine de voir « la Syrie rejoindre les accords de normalisation ».
Barak a averti que « cela pourrait prendre du temps, car le nouveau président syrien, Ahmad al-Sharaa ( alias Golani), pourrait se heurter à une résistance interne ».
Barak a expliqué « qu’al-Sharaa ne peut être perçu par son peuple comme forcé ou contraint à la normalisation, et qu’il doit donc « procéder lentement ».
Barak a affirmé que « tout le monde dans cette région ne respecte que la force, et Trump a prouvé que la force américaine est un précurseur de la paix ».
Barak a ajouté que « les progrès en matière de transition démocratique et de gouvernement inclusif ne se feront pas rapidement, et ne font pas partie des critères américains ».
Inquiétudes concernant l’arrivée de combattants venus de l’étranger en Syrie
Dans le même contexte, des responsables américains ont exprimé « leur inquiétude face aux milliers de combattants venus de l’étranger en Syrie pour participer à la guerre ».
Barak a expliqué que « Washington est conscient que la Syrie ne peut expulser ceux qui restent et qu’ils pourraient constituer une menace pour le nouveau gouvernement s’ils étaient exclus. Par conséquent, l’administration Trump attend de la transparence quant aux rôles qui leur sont assignés ».
La levée des sanctions s’accompagne d’objectifs fixés par Washington
Concernant la signature par Trump d’un décret visant à mettre fin à des décennies de sanctions américaines contre la Syrie, Barak a souligné « qu’au lieu d’imposer des exigences strictes, l’administration a fixé des objectifs à atteindre pour le gouvernement syrien, tandis que Washington surveille ses progrès ».
Il a poursuivi que « ces indicateurs incluent la conclusion d’un accord de paix avec Israël, l’intégration des milices kurdes soutenues par les États-Unis qui contrôlent le nord-est de la Syrie, et l’enquête sur le sort des Américains disparus pendant la guerre ».
Barak a conclu que « lever les sanctions pour encourager le changement est plus efficace que de les maintenir jusqu’à ce que la Syrie réponde à des exigences spécifiques », reconnaissant que « les sanctions successives n’ont jamais réussi ».
Source: Médias