Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a violé mardi 1er juillet le territoire syrien effectuant une tournée d’inspection dans une zone occupée par Tel-Aviv.
Ces faits surviennent alors que les médias rapportent les efforts de Washington pour signer un accord entre Tel-Aviv et Damas, qui conduirait ultérieurement à un accord de normalisation entre les deux parties.
Selon un communiqué de l’armée d’occupation israélienne publié sur la plateforme X, « Zamir a effectué une tournée sur le terrain et évalué la situation en territoire syrien ».
Le communiqué ajoute que Zamir a fait des déclarations depuis le territoire syrien, au cours desquelles il a déclaré : « Nous menons une bataille sur plusieurs fronts depuis longtemps, et la semaine dernière, cette bataille a atteint un nouveau pic », en référence à la guerre israélo-US lancée du 13 au 24 juin.
Zamir estime qu’Israël « inflige de graves coups » à ce qu’il appelle « toutes les composantes de l’axe de la Résistance formé par l’Iran ».
Rappelons qu’aux premières heures du 13 juin, le régime israélien a lancé une agression tous azimuts sur le sol iranien en ciblant divers sites militaires, nucléaires et civils, coûtant la vie à des dizaines de hauts commandants militaires et de scientifiques nucléaires ainsi qu’à des civils, dont des dizaines des femmes et d’enfants.
Le 22 juin, les États-Unis ont rejoint le régime israélien dans l’assaut et bombardé trois sites nucléaires iraniens, en violation grave de la Charte des Nations Unies, du droit international et du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP).
Un jour plus tard, l’Iran a lancé une vague de missiles sur la base aérienne d’al-Udeid au Qatar – la plus grande base militaire américaine en Asie de l’ouest – en représailles à l’agression.
Alors que les forces armées iraniennes pilonnaient ‘Israël’ et ses infrastructures militaires et industrielles, en utilisant de nombreux missiles de nouvelle génération qui touchaient précisément les cibles désignées, le régime sioniste, acculé, a été contraint de déclarer un cessez-le-feu unilatéral, conformément à un accord proposé par Washington, afin d’empêcher de nouvelles frappes de missiles iraniens.