A trois jours des élections présidentielles, le numéro un iranien l’ayatollah Ali Khamenei a invité le peuple iranien à participer massivement à l’échéance prévue le vendredi 28 juin prochain, « pour fier rendre l’Iran », assurant que « le peuple iranien ne permettra pas aux autres d’écrire le destin de l’Iran ».
Dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration de l’Aïd al-Ghadir, en présence de milliers de personnes venues des provinces de Gilan, Markazi, Kohkiluyeh et Buyer Ahmad, Khorasan du Nord ainsi que des familles des martyrs du sanctuaire de Shah Cheragh à Chiraz dans la province de Fars, le Leader de la Révolution islamique, a insisté que « les élections sont toujours un test, mais maintenant [elles sont] plus [importantes] que jamais ». Et de souligner que « la nation iranienne se trouve face à une épreuve ».
Six candidats sont en lice pour remplacer le défunt président Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère dans la région de l’Azerbaïdjan orientale depuis trois semaines.
Selon l’Ayatollah Khamenei, l’élection est une source de fierté pour la nation iranienne grâce à « la participation maximale » et au choix du candidat « le plus qualifié ».
« Un Iran solide et fier est notre devise. Quiconque croit en un Iran fort doit participer aux élections », a-t-il déclaré.
Et le Leader de ponctuer : « L’un des facteurs qui permettent à la République islamique de vaincre son ennemi est l’élection. »
Le Leader a ensuite critiqué les politiciens qui croient qu’ils devraient recourir aux puissances mondiales pour résoudre les problèmes du pays, affirmant qu’ils « pensent que toutes les voies du progrès passent par les États-Unis ; Non, ce n’est pas comme ça. »
« Celui qui pense qu’il n’est pas possible de prendre des mesures sans les faveurs des États-Unis ne gérera pas bien [le pays] », a-t-il souligné.
« Les gens qui fondent leurs espoirs dans les puissances étrangères ne peuvent pas tirer le meilleur parti de leurs capacités. »
L’Ayatollah Khamenei a déclaré que le candidat le plus qualifié est celui qui est capable d’exploiter les opportunités et les capacités nationales, dont celles de la jeune génération instruite du pays.
« La République islamique a montré qu’elle pouvait avancer sans compter sur les étrangers et elle l’a fait. »
Le Leader a déclaré qu’il avait toujours cru à l’interaction avec le monde entier, à une ou deux exceptions près.
Plus loin dans ses propos, il a expliqué que son appel à ne pas placer d’espoir dans les étrangers « ne se traduit pas par une rupture des relations [avec eux], mais cela signifie qu’il faut avoir le courage national… [et] préserver l’indépendance nationale ».
Source: Avec PressTV