Samedi à l’aube les Forces démocratiques syriennes – FDS ont ciblé avec des tirs d’artillerie la ville de Dablan, dans la campagne orientale de Deir ez-Zor, en Syrie, et ont installé des canons mortiers à Hawijat al -Busayra face aux positions de l’armée syrienne sur la rive opposée de l’Euphrate.
Notre correspondant a indiqué « qu’un déplacement de personnes a lieu dans les zones de Hawijat al-Basira et dans les habitations proches de l’Euphrate dans les villes de Wadranj, al-Tayyana, Dhiban et al-Hawaij à Deir ez-Zor, résultat de l’arrivée des renforts militaires des FDS et du déploiement de ses tireurs d’élite.
Il a été rapporté que « ces renforts des FDS sont arrivés à Deir ez-Zor conjointement avec un survol intense d’hélicoptères américains le long de la rive est de l’Euphrate.
Les tribus arabes nient tout rôle dans le massacre
Les forces des FDS continuent d’intensifier un siège sur cette zone, tandis que le commandant des forces tribales arabes, Ibrahim Al-Hafel, a nié que « ses forces aient joué un rôle dans le massacre commis dans le village de Dahla, dans la campagne orientale de Deir ez-Zor, accusant les FDS d’avoir commis le massacre dans le but de semer la discorde ».
Selon un communiqué des forces tribales arabes, le commandement général de l’armée tribale arabe nie tout lien entre l’armée tribale arabe et le massacre survenu dans le village de Dahla et la ville d’Al-Bulil », ajoutant « la milice Qandil tente de déformer les faits de nuire à l’image des membres des tribus arabes défendant leurs terres en créant des conflits tribaux pour détourner l’attention de leurs crimes ».
Le communiqué poursuit : « Nous, à la tête de l’armée tribale, nions une fois de plus tout lien avec l’échange de bombardements qui a eu lieu, et nous ne tirerons pas une seule balle sur notre population civile, et nous tenons la milice Qandil pour responsable du massacre en raison de l’utilisation de civils comme boucliers humains, et cela n’a rien de nouveau pour ces milices ».
De même, le Conseil des Sénats tribaux du gouvernorat d’Al-Hasakah a publié une déclaration condamnant le siège imposé par les FDS aux civils, exigeant sa levée et l’entrée de vivres, de légumes, d’eau, de farine et de tous les produits de première nécessité aux citoyens.
Dans la déclaration, le Conseil a appelé « les organisations internationales et les Nations Unies à assumer leur rôle et à briser leur silence inacceptable concernant le crime commis par les milices des FDS contre des civils avec le soutien de l’occupant américain ».
La médiation russe ne parvient pas à briser le siège d’Al-Hasakah et de Qamishli par les FDS
Des sources de la chaine satellitaire d’Al-Mayadeen ont affirmé aujourd’hui samedi que la « médiation russe entre Damas et les Forces démocratiques syriennes (FDS), visant à mettre fin aux tensions dans les villes de Hassaké et de Qamishli (nord-est de la Syrie), n’a pas abouti à des résultats positifs après les FDS, faute de fixer des conditions qui n’ont pas pu être réalisées.
Les sources ont révélé que » les représentants des FDS ont exigé deux cadres kurdes qui ont été capturés parmi 45 soldats des FDS que les forces tribales ont réussi à capturer dans la région quelques jours plus tard, ignorant les 43 membres des tribus capturés par les FDS ».
Les sources ont ajouté : « Le côté gouvernemental considère que le mouvement des tribus contre les FDS est dû aux pratiques de ces derniers à leur encontre. Il s’agit d’un mouvement populaire qui condamne le rejet des tribus de la réalité existante dans la région ».
Les sources ont estimé « qu’ à travers le siège du centre des villes d’Al-Hasakah et de Qamishli, qui sont sous le contrôle du gouvernement, les FDS veulent les utiliser comme une carte pour empêcher les attaques tribales contre elles et faire pression sur un rapprochement syrien avec la Turquie à ses dépens », suggérant que « les États-Unis d’Amérique sont derrière les actions des FDS qui utilisent des méthodes inhumaines pour obtenir des gains politiques et sur le terrain ».
Source: Médias