Des sources diplomatiques ont révélé au journal libanais Al-Akhbar que des contacts ont été menés par des officiels israéliens avec des protagonistes extérieurs et des Syriens pour les aider à identifier le lieu de sépulture du célèbre agent israélien Eli Cohen pour restituer sa dépouille.
Il était entré en Syrie en 1962 en tant qu’homme d’affaires soi-disant issu d’une famille syrienne qui avait émigré en Amérique latine, sous le nom de Kamel Amin Thabet. Il avait entretenu des relations avec des responsables politiques et militaires occupant de hauts postes dans l’État syrien, mais il a été découvert, trois années plus tard puis exécuté sur la place Marjeh, au centre de Damas, le 18 mai 1965.
Depuis, les autorités syriennes ont caché le lieu de son enterrement et refusé de livrer sa dépouille même en échange de prisonniers arabes.
D’un autre côté, l’ennemi cherche également à communiquer avec des éléments qui ont travaillé avec les factions palestiniennes à la recherche du corps de l’un des trois soldats portés disparus lors de la bataille du Sultan Yaaqoub dans la Bekaa lors de l’invasion israélienne du Liban en 1982. La Russie avait retrouvé les corps de deux d’entre eux il y a des années et les avait livrés à l’ennemi dans le cadre d’un accord.
Selon al-Akhbar, « Israël » s’intéresse également au dossier des « antiquités juives en Syrie » et croit que la moitié des sites juifs en Syrie ont été détruits. Une collection d’anciens rouleaux de la Torah et d’autres objets ont disparu pendant la décennie précédente, dont certains ont été retrouvés en Turquie. Des archéologues israéliens expriment leur inquiétude concernant le sort des ruines de synagogues juives remontant à l’époque romaine dans des villes anciennes, comme Apamée situé à 55 km au nord-ouest de Hama et Doura Europos située à l’extrême est de la Syrie.
Source: Médias