L’équipe du président élu Donald Trump étudie des solutions radicales pour la reconstruction de Gaza, incluant un projet controversé de « relocalisation temporaire » d’une partie de la population palestinienne vers l’Indonésie, selon une source citée par NBC News.
Steve Wittkopp, émissaire de Trump pour le Moyen-Orient, devrait jouer un rôle clé dans la mise en œuvre de ces projets. Il prévoit d’établir une « présence quasi permanente » dans la région pour superviser non seulement le cessez-le-feu actuel, mais aussi ces solutions à long terme.
Toutefois, cette idée de « relocalisation » de deux millions de Palestiniens déplacés suscite de vives inquiétudes parmi les Palestiniens, qui y voient potentiellement une première étape vers un déplacement forcé permanent de leur terre, a-t-on ajouté de meme source.
Un rapport de l’ONU publié en 2024 a montré que la reconstruction des maisons détruites dans la bande de Gaza pourrait prendre au moins jusqu’en 2040, voire des décennies.
Selon les données satellite de l’ONU de décembre, les deux tiers des bâtiments d’avant-guerre de Gaza, soit plus de 170 000, ont été détruits ou rasés. Cela équivaut à environ 69% du total des bâtiments de la bande de Gaza.
L’accord de cessez-le-feu à Gaza entre l’occupation israélienne et la résistance palestinienne est entré en vigueur dimanche matin, dimanche, à 08h30 heure locale (06h30 GMT), rétablissant l’espoir d’une fin de l’agression israélienne et de la guerre d’extermination qui a duré 15 mois.
Dimanche, le porte-parole des Brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, Abu Obeida, a déclaré que « notre engagement envers l’accord à Gaza dépend de l’engagement de l’ennemi » et que les tentatives d’intégrer « Israël » dans la région se heurtera à un flot de résistance.
Le Hamas a annoncé, dimanche, dans un communiqué « qu’avec l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, nous affirmons notre engagement à mettre en œuvre les termes de l’accord, qui est le fruit de la détermination et de la patience de notre grand peuple, et de la légendaire ténacité de notre vaillante résistance face à la machine israélienne de terrorisme et de meurtre. »
La guerre israélienne contre la bande de Gaza, lancée en octobre 2023, a couté la vie à plus de 46000 Palestiniens, en majorité des femmes et d’enfants.